
Depuis dix ans, Gilbert Bourson a entrepris de publier son œuvre poétique chez Le chasseur abstrait éditeur :
Joie rouge, La tournée du barman, Congrès, Sonates, Voieries et autres ciels, Parking blanc, La pluie, Chine, Les noces d’Hérodiade de Stéphane Mallarmé - Mystère dans la collection Œuvres complètes le premier volume des Poésies (425 pages).
Et c’est dans la RALM, revue en ligne (15 ans d’âge), que Gilbert Bourson a construit un espace colossal
gilbertbourson.ral-m.com

- Dossier de presse
Une des rubriques de cet espace s’intitule Portraits et propos à vue de perdrix. Plus de 550 « perdrix » ont été publiées à ce jour. Une anthologie s’imposait. La voici.
Au fil des jours, les poèmes explorent le quotidien de l’écriture et de la lecture, les deux « phases » de cette œuvre têtue. En effet, chaque poème est constitué d’une prose poétique suivie d’une citation. Ce double miroir renvoie avec la même force poétique au travail du poète et à l’immensité de la poésie universelle. Chaque page invite à cette double exploration.
La présente anthologie ne prétend rien d’autre que d’initier l’amateur de poésie à cet exercice de la prose devenue poétique par le moyen de cette invention.
Lit une phrase de quelqu’un et plouf tombe dedans.
C’est comme à l’intérieur d’un oeuf.
Et de citer William H. Gass : …si bien qu’en lisant (le lecteur) devient cet espace conceptuel paisible, étang ou cataracte, que l’auteur a créé.
On pense peut-être alors à Jean Follain : …l’œuf fragile que dans sa paume elle tient reste le seul objet neuf. (Territoires)
Etc. Le lecteur de Gilbert Bourson voyagera beaucoup de cette manière dans ses propres… territoires.