Patrick Cintas
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De l'« histoire » aux textes [voir aussi page commentée]
Le roman
Chapitre IV
La bibliothèque
avec le Livre des lectures documentées

Une fois établies, avec plus ou moins de chance, les conditions dont l'esprit et le caractère subissent les hypothèses et les recherches, une fois composée la fable qui réduit l'existence à sa facette la plus favorable à l'invention d'une vie, puis bien chevillée l'architecture qui prévient la noyade dans le flot humain et physique, il ne reste plus qu'à ranger ces volumes sur les étagères, non sans les accompagner des nourritures qu'il s'agissait sans doute de conserver par devers soi, peut-être jalousement, mais avec un bel esprit éditorial. Fin.

Chapitre III
La chronique

Comment ne pas au moins évoquer cette construction qui sert d'aventure ? Du Festin au Ventre qui le reçoit, les cases, ou tiroir, du Désir qui retourve l'enfant à défaut de l'enfance. Un journal veut s'imposer entre les jours, rien sur la nuit. « Comment me donner à penser ? »

Chapitre II
La fable

Aucun personnage n'est complet sans son attirail de relations, de désirs, de travaux... L'un de ceux-ci seulement sera décrit, sans examen approfondi: c'est la fable qu'il conçoit, au fil du temps, pour donner un sens à son enfance et à ce qu'elle suppose de séquelle. Ce chapitre tient sur une page, alors que le précédent est interminable. « Pourquoi je possède ce que je possède. »

Chapitre premier
Portrait

Ce premier chapitre est un portrait du personnage dans son âge majeur, sans psychologie littéraire, la pire de toute, ni fête de l'intellect. Portrait forcément incomplet, mais assez vrai pour donner une idée de ce que ce personnage, ni homme ni femme, peut faire subir aux autres, interprétant infatigablement leur présence comme autant de comédiens nécessaires à son histoire évolutive. Cette première transparence peut servir de contexte pour expliquer ses comportements face au choix toujours en phase terminale au moment de bifurquer, de sortir ou au contraire de s'enfermer. « Pourquoi je suis ce que je suis. »

inventions composition interprétation impressions
  aventures mystification
réification impressions et conceptions : dans la tête
pouvoir (adulte) travail (vie) vouloir (enfant) quelques routines (être)
Textes (goruriennes ou bibliographie)
voir [catalogue] pour l'édition (papier et epub - en cours)
voir [goruriennes] pour lecture en ligne dans la RALM
poétisation
du récit initial

Histoire
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ROMANS

Cicada's fictions
Le paillasse de la Saint-Jean
Carabin Carabas
Rendez-vous des fées
Anaïs K.
Coq à l'âne Cocaïne
L'enfant d'Idumée
Les baigneurs de Cézanne
BA Boxon
Gor Ur
La trilogie française
« Avant-fiction »
Marvel
Les Huniers
Voyage en Hypocrinde
Arto contre Gor Ur
N, roman bourgeois
Phénomérides (N 3)
Hypocrisies
Les derniers jours (mots) de Pompeo
Otrofictif (avec Pierre Vlélo)
Popol-les-rouflaquettes
Art. XX & ss
Toussaint moins un
Scène morte avec les morceaux
Voyage avec un mort qui n'était autre que moi-même
La Société d'Aménagement Mortuaire d'Alfred Vermoy
Tarzan VII
Papas Nazis, Dadas Nazis
Je suis là pour vous confirmer que c'est un rêve
Les pompes de Willy Li Lee
L'ogresse
...

Enchâssés :

in Rendez-vous des fées
     Antoine à Paris
in Carabin Carabas
     Interprétation d'un nain
     La pierre qui brisa le miroir
     Chasseur abstrait
     Voir Pablo nu
in BA Boxon
     L'enculé
in Coq à l'âne Cocaïne
     Trois bonheur
in Cicada's fictions
     Dix mille milliards de cités pour rien
     La lettre de Bagdad
in Gor Ur
     Un amour de Spielberg
in Anaïs K.
     aux primevères
     Passages des Tristes
... etc.

NOUVELLES

Petra Rufus
Le Bien Nommé
Astor Pastor
Michel de la Patience
Momie
Noms et Pays
Factotum
Dans et hors la Nuit
Clavileño
De livre, nada
Les quatre filles du docteur Hupanart
Le point Mort
Équinoxe
La sixième fête
La poupée
La faille
Fuite éperdue dans le labyrinthe de la cité
Le choix de Jadis
L'éternité
Azza
Un lit pour la mort
À l'épaule
Un procès au cadavre
Les poissons marchaient sur l'eau
Le syrphe
Le récit au noyer
Lucile la Noire
Dimanche de Léo
Lorenzo
Le morio
La guerre
Le père de Constance
Un nègre
Le voyage
Récit d'une nonne
La carcasse
Noyade
Les soldats
Le soldat
Le voyage en train
Sur le quai
La voyageuse
Le mari de la voyageuse
La fille du jardinier
Le petit frère
Un voyageur de commerce
Gustave
Un enfant
Branlette du Bataclan
Branlette de l'ouvrier
Branlette de la colère
Branlette de l'épectase
Branlette du baladin occidental
Branlette du violeur (7)
Branlette du père-qui-êtes-au-ciel
Branlette au théâtre
Branlette de l'émigré
Branlette de la mémoire
Branlette de l'amitié
Branlette des religions
Branlette du privé
L'interruption
Si vous me cherchez, je suis à la fenêtre
Ah ! Ah ! Oh ! Oh !
Un sale verre
Mes bottines
Un stylo dans le cul, ça écrit, ça écrit/ Deux stylos dans le cul, ça écrit, ça écrit/ Trois stylos dans le cul, ça use les esprits !
Vous êtes Arthur Grolot et vous me faites chier depuis vingt ans
Écrivez des nouvelles, vous verrez...
Poésie, théorie, connerie
Poésie, pompée, inspirée, etc.
Poésie, bien, mal
Bonne nouvelle - Patrick Cintas et l'esprit français
Vous me connaissez...
Une chance ou une autre
Une seule après-midi avec Belle
Et si l'Enfer c'était moi ?
Il portait une casquette jaune
Si nous reparlions...
Pour promettre, elles promettent !
Une étoile file dans le ciel de Paris
Crime de sang !
Comment on appelle le cri du rat ?
Les hommes préfèrent les garces
Je crois qu'elle m'aimait
On ne leur demande pas assez de s'expliquer
Du bon rapport entre homme et femme
Je suis né comme ça
Un cigare, un verre de rhum et cette foutue guerre
Le facteur sonne au moins une fois
Où il est dit avec quoi chantent les anges
L'oubli
À quoi sert le sexe de Dieu s'il est tout puissant ?
Vous allez voir ce que vous allez voir !
Non, ce n'est pas haine, monsieur le Président !
Histoire du type qui comprend rien mais qui en veut
Seule la marchande de bonbons est au courant
Une si jolie fille
On n'en sort pas si facilement
C'est là que vous le trouverez
À moi la vie !
Les nouveaux croisés de l'Empire français
Les idées et les femmes
Histoire du Vampire de Saint-Drôme-des-Vents
Surtout en temps de guerre
C'est de plus en plus compliqué et je vis seul
Dites-moi si j'ai raison de pécher
Qu'est-ce que je savais de cette femme ?
Je tourne en rond...
Les morts ont la vie dure
Premier été avec les autres
Un pleurnichard
La chair est triste, encore heureux !
Une école des cadavre
Les noyés du jour au bord de la mer
L'Île des requins, Clara, Angela et d'autres encore
L'âme noire de Josie la femme du loir
Napoléon et les Cannibales
Maintenant, on m'accompagne...
Aux portes de l'Enfer, moi
Weltansschauung étatique (petit cul)
Les enfants n'aiment pas la mort
L'arrêt de mort
La poupée russe
Zapo fait la fête
Le caméléon en vacances
Sauvez Prospero !
Un slip de marque Renaud
Le creuset
Ce que chez toi je suis venu chercher
Le fils de personne
Comment Patrick Cintas a créé le personnage de Louis Marette
Un jour, je te dirai tout
Confession d'un fonctionnaire au service de la folie
L'homme est l'avenir de la femme
Entretien avec Patrick Cintas

Enchâssées :
dans les romans
... nombreuses nouvelles enchâssées. À recueillir...

PRESSE

MCM
La calbombe céladone (tatane)

ESSAIS

Actor
L'héméron
in Actor
     Cosmogonies
     Mon siège de Robbe-Grillet
     Mallarmé, pierre d'angle
     Aliène du temps
... etc.

POÉSIE

alba serena (alba serena, Odes, odes, en finir avec ce livre encore possible, Coulures de l'expérience)
Chanson de Kateb
Cancionero español (Chanson d'Ochoa, Chanson d'Omero, Chanson de Lorenzo)
Personae
Analectic Songs
Seriatim

THÉÂTRE

Bortek (in BA Boxon)
Gisèle (in Cancionero español)
Mazette et Cantgetno (tétralogie)
La lorgnette (acte 1)
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I
LE FESTIN

La rivière Noire
Tractatus ologicus
Poésies
Aliène du temps


paso
Le gué de la Noire

 
II
LE DÉSIR

N et les caNNibales
Le voyage en France
Histoire de Jéhan Babelin
Le voyage de Roger Russel
 

 


III
LE
VENTRE

...

 

Il y eut un recueil primitif, tôt écrit. Comme landscape, il s'organisa vite autour d'une simple histoire de vie et de mort. Mais comme il commence par une anecdote qui n'arriva pas, tout ce qui la suit relève de l'invention. Cette première avancée dans le voyage était un whatif. « Qu'est-ce qui serait arrivé si...? » Quel meilleur moyen d'échapper au snobisme de l'autofiction ? C'est par la fenêtre qu'il faut regarder, du dedans comme du dehors. Et laisser au chercheur le soin d'alimenter la connaissance. Ici, c'est le ←sens qui importe. Vogue la galère !

 

PRÉLUDE
Enfances et recherches conceptuelles
(le peu de temps...)

I - l'enfant de la nuit - la terre natale

L'enfant occidental, déjà baladin, s'appelle N. Il est né dans un autre monde, une Colonie. Et voilà qu'une nuit il se lève et sort par la fenêtre. Il s'aventure dans la ville et finit par pénétrer dans ses quartiers indigènes. On ne le mangea pas. Au contraire, on en prit soin. Et on se l'appropria. C'est ainsi qu'il changea de monde, qu'il devint étranger au sien. Le sut-il jamais ? Se lança-t-il un jour à la recherche de son occident ? Non, en vérité, il rentra chez lui dans les bras de la bonne qui le connaissait bien. Et ce n'est que plus tard qu'il s'imagina en Arabe ou Berbère. Ainsi commence la fiction et sa nécessaire théorie, histoire des lieux.



II - l'enfant et le suicide - la rivière Noire

Voici l'histoire du temps. L'enfant n'a pas de passé, à part ce qu'on vient de savoir de lui à propos de son occident. Il invente alors le présent en trouvant le moyen d'en finir avec la vie. Et dans cet espace de temps infime qui le sépare encore de la mort (ce n'est là qu'une supputation et non pas une hypothèse), il voit son futur : c'est un grand roman digne d'un voyage. Espace. Mers. Contrées. Souterrains...



III - l'enfant et l'enfer - le gué de la Noire

L'enfant arrive devant la porte de l'Enfer. Le Diable ouvre : « Désolé, petit, mais il n'y a plus de place. Va voir à côté. »

L'enfant frappe à la porte du Purgatoire. « Il n'y a pas de place pour toi ici ! »

Il frappe à la porte du Paradis : « Je ne peux pas te recevoir ici, mon enfant, dit saint Pierre. Mets-toi dans un coin en attendant. » Et l'enfant se met à attendre avec d'autres. Pour tromper le temps, il écrit Le Voyage en France :



IV - l'outrage - le voyage en France

Histoire du personnage (exposition). L'enfant est devenu un jeune homme. Mais c'est un nain, chauve et ithyphallique. Suite à diverses aventures dans le monde, romanesques, journalistiques et même poétiques, il subit la sodomie réservée aux indésirables et devient fou. On l'enferme. Et sa folie lui devient insupportable. Les fenêtres sont barreaudées. L'extérieur est un jardin. L'intérieur une chambre.
les n «cajones de sastre» selon Eumolpe
con trabalenguas

 

ECRITURE (pas d'autre... praxis)

V - le festin - caNNibales - récits

Histoire du personnage (climax). Fuyant l'enfermement, il court dans les rues, au hasard. C'est la nuit. Elle est noire. Alors il aperçoit de la lumière. Il la rejoint désespérément. C'est un patio, On y donne une fête. Il entre. Et joue avec les autres au jeu du Décaméron*. D'abord il monte sur la table pour dire son poème. On l'interrompt car ce n'est pas ici le lieu de la poésie**. C'est celui de la narration. Il plie son poème à l'équerre et il devient roman.

Cependant, l'hôte, Eumolpe, l'a pris à part. Il lui confie qu'il a empoisonné le repas et que tout le monde va mourir. Il avale l'antidote avec le jeune homme et lui montre l'armoire aux n tiroirs où il range son œuvre.

À deux, ils rangent les trois plans de la narration : les récits contés par les autres; le roman du jeune homme (l'après-poème); et l'histoire de l'hôte. « Ça commence à ressembler à quelque chose ! » s'écrient-ils. Quel festin !...


* Histoire des autres personnages. Ici, ce titre perd son sens décaphonique, mais le principe reste le même : les invités se racontent des histoires, comme dans la réalité de tous les jours...
** L'interrupteur, celui qui rompt la série, la parallélise, se nomme Félix Ramplon (Heureux Vulgaire).



VI - le désir - l'Amérique - île

Tandis que les invités agonisent et que par conséquent leur récit est interrompu, la terre tremble et engloutit tout ce monde. L'hôte est écrasé par son armoire. Et le jeune homme se jette à la mer. Il nage pour rejoindre les navires qui s'éloignent. 

 

FIN?
(lieu, personnage, absence, crise...)

VII - dans le ventre

Et de nouveau, il commet un whatif : « Et si, au lieu d'arriver à New York, on rencontrait des cannibales ? » Dénouement : histoire de l'écriture.

 

quelques définitions...

humanisme : Ici, peu de schizos, beaucoup de paranos et surtout, énormément de cons.

instances (texte) : crise du personnage (suite), le peu de temps, absence de lieu, pas d'autre écriture.

patrie : français de nationalité, arabojudéoandalou de cœur et américain d'esprit.

trobar :

bifurcation : choix entre "ce qui s'est passé" et ce qui "aurait pu se passer si..."

classique/moderne

conviction

gorurienne

aventuras, inventos y mixtificaciones...

"Don Quijote" "Silvestre Paradox"
Roger Russel
dit Rog Ru
Le Gorille Urinant
goruriennes
Frank Chercos
balayeur
sujet à enquêtes
frankiste
personnage : Assassin en Andalousie, fou en France, libraire à New York, Roger Russel n'a pas besoin d'un hélicoptère pour uriner sur la fusion du Métal. Cousu de haine dans la doublure de chacune de ses impostures, il détruit « positivement » et se nourrit de ces déchets pourvu qu'ils alimentent son énorme vessie. Il n'est pas « l'ami » de Patrick Cintas, mais il stocke ses livres sur les étagères de son échoppe, à peu près comme c'est écrit ci-dessus. On ne l'a jamais entendu en dire du bien, ni du mal d'ailleurs. Ceux qui choisissent cette lecture n'ont droit qu'au tintement de sa caisse enregistreuse et au jingle japonisant de la cloche de porte. Parfois, il se demande « ce qu'il fout là ». Son histoire n'est pas encore achevée.

 

personnage : Frank Chercos est un factotum aux limites vite atteintes. Il œuvre, au balai et au racloir, dans un commissariat de police à Paris ou ailleurs. D'où la relative influence qu'il croit exercer sur les autres. Ses enquêtes n'aboutissent pas et il a vite fait d'en perdre les raisons. Il n'a pas les moyens de ses recherches ni l'esprit d'un artiste. Entre lui et la réalité, le tableau noir de ces constructions à prétention sémantique : rien n'en sort que ses déambulations sur le trottoir des portes fermées. Existence circulaire qu'un rien menace d'interrompre sans retraite. Ce qui ne l'empêche pas de « rêver l'œuvre » et d'en exposer la structure sans relàche devant sa fenètre qui donne sur la rue. Il se veut l'exégète de Patrick Cintas qu'il croise de temps en temps dans la librairie de Roger Russel où des femmes vendent leurs corps. Mais la misère lui en interdit l'interminable roman. La misère ou autre chose...
Note biographique : Quel chemin parcouru entre l'idée d'un adab (les textes sont empruntés) et la poeia poundienne (idéogramme) ? Pourquoi le choix d'une bibliographie et non pas d'un index ? En quoi consiste le "plaisir d'écrire" ? Comment "publier" ce catalogue sans en narrer le "roman" ? Etc.
 

Revue d'Art et de Littérature, Musique www.ral-m.com
© patrick cintas - 2 septembre 2020