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Écos des tatanes (Patrick Cintas)
Faux culs, merdes et pensées diverses
in progress [E-mail] Article publié le 26 janvier 2015. oOo Sommaire :
Faux culs, merdes et pensées diverses.
Nous vomissons sur ceux qui, subitement, disent être nos amis. Willem.
Bonjour Monsieur (Madame) l’État français, ou peut être Ange. Qui sait ? Peut-être Diable…
Je me permets, si j’ai l’autorisation, et qui sait ? peut-être même la liberté…
de vous écrire pour vous dire que j’ai compris parfaitement où vous voulez en venir.
Les djihadistes ne feront pas de quartier parmi nous les civils.
C’est ainsi. Les guerres font beaucoup plus de victimes civiles que militaires, policières, politiques, religieuses, et j’en passe.
Tant pis pour nous. On ne s’y fera pas, mais que peut-on changer à cette triste situation ?
Voilà pour les djihadistes.
Deuxièmement : Vous avez décidé, comme a dit le commandant Prouteau, de tuer les djihadistes plutôt que de les livrer à la Justice. Vous avez même des excuses toutes prêtes pour vous en excuser.
Il n’y aura donc jamais de procès.
C’est dommage, parce qu’on aurait bien aimé vous… entendre, vous qui avez pris la mauvaise habitude d’être écouté et un point c’est tout.
On s’y fera aussi.
Enfin, vous ne prendrez pas non plus le temps d’épargner la vie des civils. Vous avez choisi de protéger plutôt celles de vos larbins, ceux qui vous écoutent au doigt et à l’œil. C’est normal, votre instinct de survie passe avant nos rêves.
Munis de ces trois certitudes, nous allons essayer de ne pas faire justice nous-mêmes. Ce sera difficile, mais nous y arriverons. Promis !
Et comme vous l’avez demandé nous ne stigmatiserons ni ne caricaturerons. Fini le bon temps. Tant pis…
Nous serons de bons collabos, ne vous inquiétez pas, on a l’habitude.
Au revoir qui que vous soyez l’État. Les morts se taisent et les vivants veulent vivre. Comme on se comprend !
Vous remercierez bien de notre part ceux qui meurent rarement, mais qui vous servent si bien.
Mourant bien plus souvent et ne vous servant qu’à ça, nous nous inclinons jusqu’à terre en attendant de monter au ciel sans pouvoir en redescendre, ce que vous faites paraît-il très bien. Et on vous en remercie aussi, car ça ne doit pas être facile à vivre. Mais on dit aussi que les salauds aiment bien ça et que ça fait avancer. Alors…
Patrick Cintas, devenu fou, et qui même propose une autre version de sa petite caricature ci-dessus :
C’est presque aussi obscur que le Second Faust…
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