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Article publié le 31 mai 2015. oOo De vastes steppes s’étendent dans les tout petits coins et derrière les meubles d’angles de la langue. Des infinis aux museaux longs et chauds grattent la hanche large de la neige. On dirait la banquise où se tenir chacun d’une tête d’épingle. La tête simplement penchée sur tous les coins sous les sommiers des murs de cette chambre et derrière les livres. De longues lignes piquetées de villes et de points de rencontres subtiles avec le sens de l’autre filent à des bords logés dans la poussière à tête de lombric. Dans chaque petit grain d’espace des hôtels plus colossaux que des déserts s’ouvrent en grand. Celui qui cherche sous les lits découvre les ressorts des vieilles insomnies stellaires et respire les rouilles poétiques de sa vie.
Un homme s’en va loin pour découvrir ce qu’il est.
Théodor Roethke |
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