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Article publié le 7 juin 2015. oOo Les choses méditent sur leur esthétique et leur mûrissement dans les recoins les plus sinon reculés du moins pudiquement retirés des lieux où se fomentent les longues et vivifiantes métamorphoses ainsi que les rencontres d’objets ou de choses plus ou moins fortuites. Ce peut être un miroir dans lequel on se voit comme nature morte. Sur quel évier peut-on se rafraîchir la vue ? Dans quelle faille peut-on voir grouiller dans la vie le verger du pourrissement très en beauté ? Ce sont des fruits des fleurs même des ustensiles dits à récurer surpris dans la lumière comme des acteurs. La pièce entière chambre ou salon de séjour peut aussi devenir fruit avec son noyau d’ombre et son jus de lumière coupée au couteau. Mais ce peut être aussi le fruit de sa passion de méditer fenêtres et objets posés sur le bord du regard qui invente le monde et fait voir le rien d’autre qu’est la chose vie.
Asphodel/has no odor/save to the imagination/bu tit too/celebrates the late.
William Carlos Williams |
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