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Article publié le 13 octobre 2015. oOo Parfois j’erre dans l’appartement d’une pièce à une autre contrée où les horloges font fuir les perdrix des minutes. C’est de bond en bond que je vais la tête dans l’ herbe rase ou sur la place où le bassin du temps fait jaillir ses dédicaces que je prends pour mes pensées qui retombent sur les tapis et sur les canapés pour un laps minuscule de temps. Ou sur les étagères où les livres côtoient leur bonne traductrice qui est la poussière qu’il faudra chasser quand on aura le temps. Et ma chienne me suit sans savoir le pourquoi de ce cheminement à travers la pensée incrustée dans les reps exténués des rideaux. Les tiroirs de mon corps qui s’ouvre et qui s’agite va vers le clapier où les perdrix des mots se changent en instants durables de beauté et mettent l’ameublement visible en italique.
Nous avons eu aujourd’hui un temps/ un peu meilleur que le temps perdu. (Trad N. Volkovitch) Kiki Dimoula |
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