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Article publié le 10 avril 2016. oOo La marée d’un visage au raz des fleurs de jour. C’est à elle que s’adresse l’arrosoir de l’être à ce parterre de hanche qui dispense son ombre. Elle disait hier et c’est à cet instant comme une apparition. Déjà en approchant le poisson de son œil se dit pour son regard. On ne peut que succinctement parler ce choc. Une ombrelle qui claque dans un ouragan et son doigt sur la lèvre. C’est toute une écriture qui scrute son ongle rongé par l’usage et les multiples poses qu’on lui a fait prendre. Elle aimait cette grenadine avec sa paille et son chapeau-chinois commandée d’une voix poétique. Au loin la mer lisait l’enseigne de son front et le vol d’une ride : elle cache son âge. Vous lui demanderez si son portrait l’inspire elle vous répondra : écaille de tortue en touchant la monture de ses verres fumés.
Tout ceci m’apparaissait bien sûr très confusément
Gertrude Stein |
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