La vie suspend ses puits
à des hauteurs inespérées.
Croyances qui se sacrifient,
elles dansent comme si
cela les figeait, obstiné
comme une photographie ou
un pastel que le temps plie.
Mais l’œil passe encore
sur le tissu d’un vêtement
troué. La cavité est si nue
qu’on n’ose l’approcher même
du doigt. La vie est pareille
à ce tricot raidi par les
lessives successives. Hier,
l’adoucissant, il manquait
et l’on a ajouté des pierres.
La manche droite est très trouée.
L’émerveillement concerne le
toucher. Si le toucher fait l’œil,
la peau a l’aspect d’une saveur
qui se manifeste en scintillations.
L’heure perce. Tout ce qui est tel
aux percements que l’on constate
est comme un signal du temps, qui se
disperse en temps inégaux, en partiels
qui se revêtent de signification alors
qu’ils étaient à la base juste présents.