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La calbombe céladone de Patrick CINTAS
Haine de Valls

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 Article publié le 15 mai 2016.

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Son visage ingrat, ses grimaces constantes, ses impatiences de fils à papa, ses insolences de fils à maman, etc. ont fini par faire de lui une caricature de chef du gouvernement. Nicolas Sarkozy, à peine plus moche, était déjà passé par là. On se souvient de François Mitterrand au profil grec, surtout de face. Il faut dire que ces marionnettes du pouvoir sont nées, et bien nées, à droite, tout habillées, culottées et pourvues de ce type d’intelligence qui forgea naguère les pires instances du populisme (völkisch).

Des « frondeurs », ou plus exactement des comploteurs prudents ont imaginé pouvoir limiter une chute de gouvernement à celle de l’homme qui en tient les rênes.

C’est raté.

Et les calculs visant à occuper les bonnes places se dessinent de plus en plus clairement sur l’écran des pensées non pas politiques, mais administratives. Car il s’agit, après avoir été parachuté dans les cases du parlementarisme, de sauter le ruisseau pour occuper une place dans l’Éxécutif. Tous les Français rêvent de devenir fonctionnaires, sauf quelques-uns bien sûr. On a l’esprit à la domesticité ou on n’en a pas, dans ce pays.

Certes, Manuel Valls n’est pas un modèle de probité. Après s’être fait prendre la main dans le sac, comme Sapin dans la culotte, il estime qu’il est redevenu honnête et que par conséquent sa sincérité ne peut plus être mise en cause. Mais de même que Sapin eût mérité un poing sur sa trogne de remède contre l’amour, Manuel Valls mériterait qu’on lui fasse un procès. Son comportement de chaouch n’est pas digne d’un ministre de la France. Mais on a déjà vu ça.

Passe encore que sa langue française, à l’instar de celle de son maître et mentor, ne vaille pas la peine d’être évoquée, mais ses constantes contorsions du visage et du train ont fini par énerver les Français. Sa cote de popularité s’est effondrée.

Faut-il en accuser le mignon Macron, tout sourire et miel de la langue, à côté duquel Manuel Valls fait figure de garde champêtre qui pue qui pète ?

En partie sans doute. Et ainsi coincé entre la beauté précieuse et la haine partisane, le riche émigré catalan ne trouve plus que les mots de la colère et de la bêtise intellectuelle. Il s’enlaidit jusque devant les représentants du peuple. Faut le faire !

Car Manuel Valls ne hait personne. Il n’est pas assez intelligent pour ça. Son intelligence est celle d’un arriviste. Il a saisi la balle au bond. Il faut dire qu’il ne participait pas à une partie de chistera. Hollande joue à la baballe depuis si longtemps, et il est tellement doué pour ça, qu’il a bien pris soin de ne pas la lancer trop fort. Il fallait que Manu la saisît. Lui aussi est doué et il y a belle lurette que tout le monde le sait au parti socialiste. Il en a fait vomir plus d’un. Voilà comment, d’un être sans esprit ni talent, on fabrique l’outil de la victoire personnelle. Comme on dit à Toulouse : François a bien enculé Ségo ! Pourquoi pas Manu ?

Alors il va s’agir de jouer en touche : car il y a pire que François Hollande ; c’est Nicolas Sarkozy ; et il y a pire que Nicolas Sarkozy ; c’est Marine Le Pen ; pire enfin que cette triste héritière ; c’est Alain Juppé, une Valls de droite, incapable d’agir intelligemment, mais dangereux si les instruments de l’autorité lui sont confiés. On pense aux Colonies…

 

Conclusion ?

Vive la Ve République et sa Constitution ! Vive ce régime qui ne connaît qu’un pouvoir, l’Exécutif (Vive le Duce, quoi !) Il y a belle lurette qu’en France, cher Obama, on ne rêve plus d’une séparation des pouvoirs. Confier une tranche du pouvoir à la magistrature française serait une catastrophe sans nom. On l’a bien compris en établissant, avec la IVe République, le partage entre l’Éxécutif et le Législatif. Mais on en est venu à la limite de la guerre civile. La balance de l’Histoire, sous la pression des forces vives en présence, a penché pour l’Éxécutif. Le Parlement n’a donc plus qu’à fermer sa gueule. Celui qui n’a pas compris ça n’est pas français.

C’est l’Histoire qui le veut. Ou plutôt ce qu’elle contient d’esprit et d’expérience. La France peut être ce qu’elle veut, mais elle n’agira jamais seule. Ainsi, la République plaît aux Français. Qu’il en soit ainsi. Après tout, même les royalistes s’en foutent. Mais la démocratie, c’est autre chose. Elle n’est pas le fait du peuple. Il n’en jouira qu’en de certaines limites que les intérêts de l’État (et de ses familles) définissent au jour le jour. Quel effort ! Et quelle fatigue ! On arrive devant l’urne dans un sale état !

Haïr Manuel Valls ne sert à rien. Laissez-le poursuivre sa carrière de valet. Il aime ça. Quant à le ridiculiser par comparaison physique, franchement, est-ce bien sérieux… Jésus ?

Dommage qu’on ne puisse plus manger les poissons de nos rivières, sinon j’irais à la pêche… mais je ne tiens pas à mourir comme ça moi non plus. Triste existence.

Patrick Cintas

En écho au poème de LUCE Merdre et mangre !

 

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