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Article publié le 6 novembre 2016. oOo Le fond se renouvelle par la forme. Les siècles passent et les styles évoluent. Ils sont l’Histoire, ils sont également transmutés par le cours des événements. L’agencement des mots constitue la phrase qui, répétée - courte, longue, médiane … - produit le texte, ainsi que le rythme ou la musique interne à la fiction en cours. La musique, le sens, l’impression deviennent héritage, un héritage repris ou partiellement absorbé, pour l’érection d’un style nouveau. Les silhouettes féminines peuplent les cadres urbains, se retirent des véhicules en stationnement, oui, de hautes statures déploient leur verticalité avant de refermer la porte du véhicule, des visages qui portent la patine du temps, une patine constituée d’événements, de choix, de décisions qui, peu à peu ou brutalement, modifient le derme. Et sa tension. Et ses lignes … A l’instar des voies ou avenues maintes et maintes fois empruntées, érodées par le vent, l’amplitude thermique et ses variations, avant d’être soudainement ouvertes par d’importantes rénovations. Les façades d’architecture classique sont toujours là, plus accessibles oculairement grâce à l’élargissement de l’espace alentour. Le cadre urbain est en mouvement, y compris lorsque il semble statique. Mégalopoles en chantier … Tout comme les espaces géographiques dont les changements naturels sont permanents, transformés en cela par l’action inéluctable et invisible des éléments. Des plaines à perte de vue, des horizons rocheux, des falaises … et l’intervention de pluies, de soleils d’airain ou encore de tornades qui molestent les lignes végétales, les nourrissent, qui leur apportent un trop plein de mouvements indispensables à recycler … |
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