là-bas et c’est ailleurs
plus loin que le regard ne porte
au-delà de tes yeux
semblable sœur dorée par ces rayons
la ligne vague du soleil
comme une bouche au vocatif lointain
ni demeure un reste de ce qui reste
s’échange et vocalise haut diverses naissances
la mer abrupte qui roucoule
comme au persil peut-être
restes d’un nom isolé
parmi chacune de toutes les formes d’algues connues ici
par un regard qui regarde si c’est lui
ce qui compose l’auréole
et limite d’un cercle son nom qui l’adjective
et le dénombre en sa saison son temps
s’il est encore temps de démarrer le pas d’ici
fondre dans la dernière écume
juste limite
et mobile seulement vis-à-vis du pas qui s’y risque
de donner dans ce mouvement où il est absence
porteur du feu qui ne s’en sépare pas
aussitôt que l’air l’embrase et l’immole
sur la terre porteuse de l’eau purificatrice