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Article publié le 16 avril 2017. oOo toujours difficile d’écrire sur le motif (plus facile d’inventer une mélodie d’après des mots et les mots païens d’une idée) :
le paysage venu de loin de cette île verte-vert-foncé, orangerie-palais, à l’ombre exotique et italienne de ses plantes dites protées, si difficiles à replanter au fond de ce nordique lac majeur, la différence d’âge aussi (inattendue) entre ces deux lesbiennes sous un cyprès du Cachemire, arraché par la dernière tempête (mère et sa "fille" amoureuse, devant tous, un peu démonstrative) -
je préfère oublier le visage de la mère et donner le tien, classique et incestueux, à l’autre (deux lesbiennes dont on ne sait rien, sinon la différence d’âge, et qui s’embrassent ostensiblement en plein paysage, clos, sous un courbe ciel sonore oriental et ses papillons impairs de brume noire à repiquer depuis le Cachemire)
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lustre de la ville la nuit, là-bas, au bord du Lac, où j’ai toujours pensé à toi (l’esprit a des yeux pour la nuit, des feux loin des hauteurs…)
puis où me voilà par hasard, après dix ans, de nuit : plus brillante que le jour - clarté même du rêve, sans plus rien à désirer ; le jour serait plus terne, et l’Italie plus sale, ses peupliers pairs plus vagues |
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