Dans la lenteur

 de la rotation terrestre,

 les pas silencieux

 de qui est plongé

 dans la brume de l’être,

 de qui est accablé

 par son poids existentiel,

 rôdant alentour

 sans se décoder.

 Est-ce la morsure

 de mon habitant intime

 penché à l’extérieur,

 l’assaut de moines

 contre le château inébranlable

 du plus grand alchimiste ...

 O tant de pauvreté

 dans les facultés et les classes,

 tant de fruit impur

 à partir de beaux essais

 tenant du hasard.

 Dans la lenteur, donc,

 de l’horaire solaire,

 avec des pieds légers

 mes reclus affamés

 derrière la lumière.

 Et la lumière dans les tours

 du château inaccessible,

 grosse de lait lumineux.