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Patrick Cintas - Goruriennes
[E-mail] Article publié le 17 décembre 2017. oOo Depuis quelques semaines déjà*, la RAL,M livre des goruriennes sans avoir expliqué ni comment ni pourquoi. Le pourquoi restera sans réponse, puisqu’il appartient à l’idiosyncrasie du lecteur (idiot/cin[glé]/crazy). Comment ? Eh bien parce que. Parce qu’un lecteur particulièrement attentionné (à mon égard) m’a renvoyé les trois volumes publiés sans un mot d’explication et qu’il en a (au cours de combien de lectures) surligné maints passages pour des raisons qui ne s’expliquent pas plus ni mieux. J’ai d’abord songé à des espèces de morelliennes, mais l’esprit de ce lecteur m’a semblé plus proche de celui de Cendrars élevant Le Rouge à la dignité de poète. Nul doute maintenant pour moi que ce lecteur m’a tout simplement communiqué le brouillon d’un poème qui ferait de moi un poète. Je n’en suis pas aussi flatté que je voudrais, mais je dois avouer que l’expérience me fascine un peu. S’il s’agit de celà, car il ne s’agit peut-être de rien, n’est-ce pas ? En tous cas, la RAL,M continuera de publier ces fragments que j’ai envie d’appeler comme j’avais intitulé mon premier recueil de poèmes : Fragments d’une conversation sans personnages. Je n’ai pas compris pourquoi il faut (ou il ne faut pas) le pluriel à personnage ni pourquoi il serait opportun de remplacer l’s qui est la marque ordinaire du pluriel ainsi que son absence ou suppression par un signe qui conviendrait de l’absence. Ce signe pourrait-il appartenir à l’alphabet dont nous usons par habitude plus que par intelligence de la poésie ? Je me signe ! Je me signe ! Ah ! Je ne fais que ça ! *1er janvier 2013/27 mars 2016 |
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