Il était né, comme tous ses semblables,voué à une mort certaine.
Matière agrégée-désagrégé, du pur vivant en sursis, infans d’abord puis terriblement bavard.
De tout cela, de ce tout impossible à embrasser, mais présent dans l’infini des langues et du langage, il ne retenait que les sons, les agrégats sonores, les envolées lyriques ou non, les stances irradiées.
Transi de musique, voué à l’incertain sa vie durant, des dieux illuminés plein le corps et marchant droit vers leur fin la rage au cœur.
De Freyja la musique, dans les saules. Et çà et là au gré des bois verdoyants où d’Odin suivre la trace pérenne.
Jean-Michel Guyot
21 janvier 2018