Le vent glacial s’immisce
Dans mes vêtements
Ce sont les prémisses
D’un hiver pesant
Les feuilles blondes parsèment
Les sentiers mousseux
Chamarrées elles sont l’emblème
De journées au coin du feu
Les bois clairsemés et humides
Deviennent hostiles et froids
Ah ! Qu’est triste ce vide
Après de si beaux mois
Mais qu’importent, après tout,
Ces désagréments
L’amour et l’amitié sont tout,
Quand on les vit éperdument
Les journées raccourcissent
Les passants se hâtent
Dans les rues qui glissent
Quand le temps se gâte
Au-revoir, Automne
Voici le temps venu
Pour la flore et la faune
De s’éclipser à notre vue
Je sens monter en moi
Quelque désarroi
Quand des forêts je ne vois
Que des arbres le bois
Alors je me remémore
De l’été passé
Avec toi, soleil d’or
Et tes rayons dorés
Ce n’est qu’un au-revoir
Et j’aime à songer
Qu’en tout il faut avoir
Un profond espoir
Car l’hiver aussi disparaîtra
Avec sa traîne glacée
Et alors tu renaîtras
Ô, Printemps bien aimé…