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Article publié le 24 juin 2018. oOo Souvent se perd de vue s’acclimate à ce lieu qui vient et se transforme. Il fait les pieds aux murs de ses empêchements qui se métamorphosent sitôt en possibles dans lesquels il saute comme dans le train des mille et mille nuits de sa salle de bains que remplissent les robinets de son clavier entre ses coudes poursuivis par le vent bavard et langagier de son obstination littéraire et contrainte à se chercher perdu dans les compartiments où il est reconnu défié parfois frappé par les passants qui disparaissent et se fondent en un noueux ballot de folles intentions quelque peu singulières comme les Bulgares de ce monsieur Plume qu’il lisait jadis qu’il lit aujourd’hui qu’il est aujourd’hui ou ce Grabinoulor qui n’en finira pas qui n’en finit jamais de s’engrosser lui-même lu par l’autre Plume en se cherchant des points pour arrêter son cours un tampon malicieux pour se sentir la gare de son propre train et de sa propre plume. Parfois ce sont les enclumes de ses sentiments qui volent au plafond de sa chambre en imitant les mouettes de la raison pure et qui comme les glaces de ses pôles fondent quand il tire la chasse de ses chers griefs en forme de fausse et heureuse conscience d’être littéraires. Cherche à vivre parmi les bisons de son front et les fauves gazelles de ses doigts tapeurs tripoteurs et aussi triporteurs de ses irritations sexuelles qu’il amène jusqu’au troupeau d’éléphants blancs de sa crème à raser l’extase au bas du ciel.
Mais il faut qu’il se déchaine. Je veux qu’il se déchaine. |
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