|
Navigation | ||
[E-mail]
Article publié le 23 décembre 2018. oOo « En 1944, Olivier Messiaen a composé vingt pièces pour piano seul qu’il a intitulées : Vingt regards sur l’Enfant-Jésus. A l’occasion d’un concert au cours duquel la pianiste Marielle Le Monnier a repris quelques-unes de ces pièces, Roland Nadaus a composé vingt poèmes inspirés par les titres donnés à son oeuvre par Messiaen lui-même. Le résultat est saisissant. Entraînés par la poésie de Roland Nadaus, nous ne sommes plus de simples spectateurs de l’histoire un peu surannée de la crèche de Noël, mais nous devenons acteurs de la vie nouvelle que Dieu donne au monde au travers de la fragilité de cet enfant - qui est une forme de provocation. » Indépendamment du souci évangélique affirmé par l’éditeur et du cri d’amour lancé par Roland Nadaus, j’ai lu ce livre parce que j’y ai retrouvé, une fois de plus, la poésie de cet auteur en effet doué pour la parole. Ces vingt regards en forme d’ode, c’est du Nadaus en poésie. Leur lecture nous peuple d’un langage dont il serait « bête » de se priver. L’amour, la fraternité, c’est bien beau, personne ne le niera. Mais la qualité poétique, c’est quand même autre chose. Alors ce nouveau recueil va rejoindre les autres du même auteur (nombreux !) sur mon étagère où elles éclosent « pour nous sous des cieux plus beaux. » Patrick Cintas.
chez les Editions Olivétan Amazon : amazon.fr/Regards-lEnfant-Jésus-Roland-Nadaus/dp/235479441X |
Revue d'Art et de Littérature, Musique - Espaces d'auteurs | [Contact e-mail] |