C’est fou comme la mort vous change un homme.
Et pas seulement en cadavre.
Le personnage reste le même.
Les lieux n’ont pas bougé d’une rue,
d’un arbre, d’une pute qui attend.
Le temps... canne brisée.
C’est le pommeau qu’on tient dans la main.
On a traversé la rivière Noire.
Ça marche toujours ! Sacré Désir !
Et de l’écriture ! ...de l’écriture !
Bibliographie complète de P. Cintas. On voit bien, avec cette liste, et dans l’esprit de l’auteur, les deux « ensembles » (le Festin et le Désir) et leurs contenus respectifs.
Cependant, la symétrie, quoiqu’imparfaite (le Désir est en cours), ne fait pas apparaître « l’héritage » troubadour qui structure d’ailleurs le site perso de l’auteur (RALM 103) et qu’un passage de N1 (dans N et les caNNibales) résume assez bien :
Les histoires de double ont fait florès tant dans la littérature populaire que dans la savante, scission typiquement française qui correspond au trobarleu et au trobarric des troubadours eux-mêmes héritiers de la tradition andalouse qu’on retrouve intacte dans la culture gitane : cantechico et canteintermediario. L’amateur de littérature ne manquera pas d’ajouter que toute la littérature française, en tout cas jusqu’à Stéphane Mallarmé, s’est appliquée non seulement à supprimer le troisième et nécessaire palier, mais aussi et surtout à en démontrer l’inutilité et donc, dans un sens cartésien, la nuisance. L’aristocratie et sa bourgeoisie, doublées d’une domesticité impitoyable, ont formé l’esprit français, curieux phénomène toujours en déclin, comme l’y contraint sa nature même de mutilé. Heureusement, Mallarmé a su greffer la prothèse nécessaire équivalente au trobarclus, exploration de l’obscurité, et au cantejondo, plongée dans les profondeurs.
N1 – Réalité 4
C’est dans la RALM 103 qu’on trouve le « schéma paradoxien* » (donc satirique) qui explique la forme que prend (ou qu’à prise) cette bibliographie. Il suffit d’en adapter le graphique à votre liste, ce qui donne :
[voir ci-dessous]
Voilà une autre manière de distribuer les « livres ». Certes, elle ne dit rien des deux ensembles fondateurs de l’œuvre (Festin et Désir), mais révèle le travail du troubadour, ce qui n’est pas mal non plus.
Le numéro 103 de la RALM est sans doute ici « simplifié », mais pourquoi pas… ?
* Référence au personnage de Pío Baroja : Silvestre Paradox.
Finalement : raconter une histoire par Patrick Cintas
Afin de ne pas sombrer dans la confusion forcément inhérente aux « points de vue » sur le chantier que j’ai entrepris, je précise que ce no 103 est un roman (ou tout autre genre qui en vient finalement à raconter une histoire — une nivola si vous voulez). Il ne s’agit pas d’une « étude », mais d’une histoire écrite avec les moyens de l’écran et du codage hypertextuel propre au protocole internet le plus utilisé (qui finira usé jusqu’à la corde tôt ou tard). Ne pas prendre, donc, les vessies pour des lanternes… même si cet hypertexte (ce site) éclaire tout de même ici ou là mon cheminement (en voie de disparition pour une question d’âge) et ma « méthode » de travail. Ne pas oublier que j’agis comme artiste (prétendant ou prétentieux) et non pas comme puits de science. Ce qui veut dire que je suis tourné vers le miroir de la perception et non pas assis sur la moins roturière intuition. Il en découle une certaine pratique de l’interprétation (textes) et de la composition (livres), mais rien de systématique là-dedans. Un petit souci d’analyse systémique (d’ensemble(s)) toutefois, je l’avoue… mais toujours sous forme de composition et le 103 en est une, rien de plus. Rien de plus que tous les autres « livres », veux-je dire. À ajouter à ceux-là (ce qui manque à vos schémas et considérations). D’ailleurs l’aspect satirique de tout ça ne vous a pas échappé… Rien d’ « absurde », mais un effarement inspiré devant la complexité de l’existence.
Il est vrai que la présentation de l’ensemble sous forme de « catalogue éditorial » ne constitue pas la représentation d’une « œuvre » : romans, nouvelles, poésies, essais… voire théâtre. C’est ici que le cheminement des lectures (possibles comme effectives) devient l’ouvrage le plus éloquent du point de vue créatif : mais il n’est pas né l’ingénieur qui mettra au point ce nouveau type de moteur… lequel n’a peut-être rien à voir avec ce qu’on sait de la notion de réseau.
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Pour être complet (5/11/2019), voici la bibliographie complète de P. Cintas :
Page à consulter : [Catalogue] [Chantier] [RALM 103]
Bibliographie complète de P. Cintas. On voit bien, avec cette liste, et dans l’esprit de l’auteur, les deux « ensembles » (le Festin et le Désir) et leurs contenus respectifs.
Cependant, la symétrie, quoiqu’imparfaite (le Désir est en cours), ne fait pas apparaître « l’héritage » troubadour qui structure d’ailleurs le site perso de l’auteur (RALM 103) et qu’un passage de N1 (dans N et les caNNibales) résume assez bien :
N1 – Réalité 4
C’est dans la RALM 103 qu’on trouve le « schéma paradoxien* » (donc satirique) qui explique la forme que prend (ou qu’à prise) cette bibliographie. Il suffit d’en adapter le graphique à votre liste, ce qui donne :
[voir ci-dessous]
Voilà une autre manière de distribuer les « livres ». Certes, elle ne dit rien des deux ensembles fondateurs de l’œuvre (Festin et Désir), mais révèle le travail du troubadour, ce qui n’est pas mal non plus.
Le numéro 103 de la RALM est sans doute ici « simplifié », mais pourquoi pas… ?
* Référence au personnage de Pío Baroja : Silvestre Paradox.
Afin de ne pas sombrer dans la confusion forcément inhérente aux « points de vue » sur le chantier que j’ai entrepris, je précise que ce no 103 est un roman (ou tout autre genre qui en vient finalement à raconter une histoire — une nivola si vous voulez). Il ne s’agit pas d’une « étude », mais d’une histoire écrite avec les moyens de l’écran et du codage hypertextuel propre au protocole internet le plus utilisé (qui finira usé jusqu’à la corde tôt ou tard). Ne pas prendre, donc, les vessies pour des lanternes… même si cet hypertexte (ce site) éclaire tout de même ici ou là mon cheminement (en voie de disparition pour une question d’âge) et ma « méthode » de travail. Ne pas oublier que j’agis comme artiste (prétendant ou prétentieux) et non pas comme puits de science. Ce qui veut dire que je suis tourné vers le miroir de la perception et non pas assis sur la moins roturière intuition. Il en découle une certaine pratique de l’interprétation (textes) et de la composition (livres), mais rien de systématique là-dedans. Un petit souci d’analyse systémique (d’ensemble(s)) toutefois, je l’avoue… mais toujours sous forme de composition et le 103 en est une, rien de plus. Rien de plus que tous les autres « livres », veux-je dire. À ajouter à ceux-là (ce qui manque à vos schémas et considérations). D’ailleurs l’aspect satirique de tout ça ne vous a pas échappé… Rien d’ « absurde », mais un effarement inspiré devant la complexité de l’existence.
Il est vrai que la présentation de l’ensemble sous forme de « catalogue éditorial » ne constitue pas la représentation d’une « œuvre » : romans, nouvelles, poésies, essais… voire théâtre. C’est ici que le cheminement des lectures (possibles comme effectives) devient l’ouvrage le plus éloquent du point de vue créatif : mais il n’est pas né l’ingénieur qui mettra au point ce nouveau type de moteur… lequel n’a peut-être rien à voir avec ce qu’on sait de la notion de réseau.