J’aime le blues de vos phares, autos...
J’aime le blues de vos phares, autos.
La nuit quand la pluie a cessé de tomber.
Vos glissements près des maisons, ombres
Au volant. Je ne vais jamais aussi loin
Pour trouver de quoi faire. Mes fuites
Sont des voyages. Franchir le portail
De fer et de rouille est inutile. La mort
S’annoncera-t-elle ? Aux gouttes d’eau
Sur vos toitures, autos. Vos verres embués.
La trace sèche sur la chaussée. Trabalengua !
La poésie n’y peut plus rien. Pourtant,
Naguère encore… / chasseur de l’inconstance
Au péril de l’existence / Ah mes autos !