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Article publié le 8 mars 2020. oOo Comment puis-je être assis devant ce meuble à songer à ces bancs délavés qui jalonnent les jardins publiques aux rugissements doux des feuilles qui jaunissent à la peau déchaussée des herbacées femelles qui se fanent dans le vase à fleur de la cloison de noces improbables avec leur jardinier au zoo de parenthèses mortes de la mer dont j’ai la carte postale épinglée à l’absence de son territoire Il reste à m’accouder à cette mise en miettes de la non-rencontre qui me barytonne ma vie qui se narre comme la julienne ou le ragoût de mon clavier et s’engloutit comme un scanner dans l’œsophage des grenouilles ? |
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