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Article publié le 12 décembre 2007. oOo Au creux de ma voix
L’image du vide me tente Tels gestes poussiéreux N’ébauchant que le rêve À la portée de l’absolu
J’ai cette déchirure de pays Au creux de ma voix Raturant la mémoire Au vide des marges absentes
J’ai misé mon ombre De ciel à l’envers Dans le jeu strangulatoire Des soleils envoûtants
Mais toujours me reviennent Par bribes vertigineuses Ces rumeurs de crécelle Me déroutant du chemin qui mène à toi
Hormis la nuit
La transparence nuptiale des cigales Où la nuit s’abandonne au gré --------------------- de nos fantasmes
le temps s’étale glas de nos souvenirs Interpellant nos rêves à cor et à cri l’aiguille de mon poème en excroissance marque nulle part sur le cadran du doute je cherche le poids de ton corps ------------ dans mon lit d’araignée
------------ j’ai des idoles à conquérir
l’alcôve du songe effleure nos gestes je m’éclipse dans mon champ de terre me noyant à contre-courant du Coeur
Mes échos la nuit prennent forme
Mes échos la nuit prennent forme Sur ton corps auréolé de soleil La porte s’est fermée sur mon Ombre au milieu du jour Je rêve à ce qui n’a pas encore Reçu de nom à la blessure Du baiser des origines Le geste s’est figé en écho Des altitudes Je n’ai que des prénoms Pour baptiser ma peine Les draps célèbrent la beauté du corps Et la clarté limpide du sperme Déshabillant la solitude des parenthèses Je n’ai que cette ville pour t’aimer Avec des regards controversés J’ai le Coeur qui suinte de spasme Dans ce trou ludique où je confonds Le bleu de la mer à ce bleu Des horizons de suicide
Car notre silence
Car notre silence est d’une seule Brassée d’amour C’est le bruit des fontaines brûlées Égrenant leur chapelet De misère à midi
Le soleil d’Août a exilé Les oiseaux tristes Des gouttes de rosée Sous ma fenêtre
Le vent a libéré les étoiles De son mouchoir La nudité des saisons Se dévoile au jour
Abandon
La nuit est si calme Que les fleurs s’abandonnent Au grédu vent
-L’amour est à reinventer -Toujours l’abandon
Et triste l’été des vagues Quand le chant est une flétrissure Devant la beauté des réverbères |
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