La nouvelle abstraite qui s’exonère de titre poursuit son générisme, à travers une nouvelle décade. S’ouvre une nouvelle série, ainsi.

« La fiction, c’est la liberté ; l’essai, la perspective ». S.P

Si la jonction semble s’opérer, parfois, au sein de ces nouvelles Sans titre, c’est la mutation de la nouvelle abstraite qui prévaut, un alliage de flux fictionnel, de réflexions littéraires et de confessions directes, comme si le narrateur et l’auteur parvenaient à mêler leurs voix dans un concert inédit.

De nouveaux développement narratifs, de singulières fragmentations qui élargissent l’unité de la narration... voilà ce qui attend les lecteurs qui ont lu et peut-être apprécié le Premier livre, publié début novembre.

Et c’est à eux, comme toujours, que revient le dernier mot.

Car si l’auteur propose, le lecteur dispose...