Autour de l’altérité, le paysage semble statique. Ordonné.
Il semble conjointement plein et vacant. Là et absent.
Tout est en ordre, semble-t-il , tandis que les deux champs oculaires progressent en son centre. Au milieu de tout.
Les formes géométriques de l’espace se confondent avec les ruines. De jolies ruines sur lesquelles le regard laqué, un regard combiné, est à la fois glissant et pénétrant, deux regards portés par deux silhouettes ou squelettes se mouvant de concert.
L’arasement oculaire se conjugue avec la mobilité des corps, la quiétude mentale, l’ouverture des sens à l’espace, au silence, tandis que le temps, lui, disparaît.
Le mélange des phalanges, maintenant, se matérialise, à l’initiative du féminin. Croisement ou entrecroisement des unités dans une douceur transcendantale, avant que la fermeture ne scelle la jonction des mains. Des âmes.
Les globes féminins ont suscité la rotation du masculin, les squelettes avançant toujours sur le même rythme, de manière linéaire.
Les paumes et leur accolement, les paumes et leur soudure affirment à chaque instant, à chaque pas, la complémentarité des squelettes.
Dont le mouvement conjoint est plus dense. Plus compact. Plus matériel.