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Article publié le 28 février 2021. oOo Entends-tu les échos ? Ils sont si nombreux, ténus-tenus aussi, comme sons de flûte dans le vent. Aussitôt, une nostalgie t’étreint qui t’invite malicieusement à chercher le son initial. Tu tends l’oreille, ne perçoit que des échos de plus en plus ténus, mais c’est bien l’initial qui a initié ton écoute, absent maintenant, hélas. Les échos ne vivent que de cet initial répercuté sur les parois de la montagne. L’initial s’est d’emblée perdu dans sa réinitialisation produite par les parois rocheuses et atténuée par l’écho qui en résulte et se perd dans les lointains. L’initial, ainsi, ne vit que de renaître dans les échos qui lui succèdent. Mais l’initial, lui aussi, est pluriel. Joyeux cris d’enfants dans la montagne ou musique, note à note, qui s’élève d’un chalumeau.
Jean-Michel Guyot 10 février 2021 |
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