Voici la dernière décade de nouvelles Sans titre.

S’agit-il d’une fin provisoire ? Définitive ? Je ne le sais pas moi-même. Tout l’intérêt est là, sans doute. Oui, ces fictions sont bien la preuve que le moteur de la création littéraire demeure dans l’élaboration du récit, ou plutôt de la fiction qui apparaît au fil de l’écriture. 

L’histoire de la littérature moderne est toujours à l’œuvre dans cette suite de narrations toutes plus ou moins liées, dont la structure ouverte continue d’être à la recherche de son unité. Une unité approchée, possiblement, par l’invention d’une nouvelle forme, d’une nouvelle reprise. Le concept de narration Sans titre n’est donc peut-être pas épuisé...

Stéphane Pucheu