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Hypocrisies - Égoïsmes *
Épilogue V

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 Article publié le 5 juin 2022.

oOo

« L’écrivain n’a pas le choix. Il écrit aux limites de l’existence, laquelle est bornée par la Mort et la Société. Soit il écrit sur la mort, comme Ernest Hemingway, soit sur la société, comme William Faulkner. Je ne crois pas qu’on puisse écrire autrement qu’en choisissant sa limite. Et on ne choisit pas par volition. Pas même au fil d’une intentionnalité qu’il est impossible de définir. La question reste psychologique. On n’y peut rien. Personne n’y peut rien, je veux dire que vous ne trouverez pas quelqu’un qui y changera quoi que soit. C’est ça, l’amour ! »

La pluie continuait de s’acharner sur la tôle, mais cette fois c’était celle de la bagnole de Frank. Figurez-vous que dans le fourgon, alors que nous sommeillions de concert sur les banquettes, l’eau nous a mouillé les pieds. J’ai cru revivre le naufrage avec Élise, mais sans Élise. J’ai hurlé. Le visage myxœdémateux du Chef était collé contre le mien. Il avait déjà levé les jambes pour les rassembler sur la banquette. Il me parla :

« Ah ! Vous êtes réveillé ! Ça fait un moment que je vous secoue. Grobec est sorti pour inspecter les lieux, mais je crois que le torrent l’a emporté.

— Le torrent… ?

— Le chemin sur lequel nous sommes garés est en train de se transformer en torrent ! Nous serons bientôt marins d’eau pas si douce que ça si on ne prend pas la poudre d’escampette. Regardez ! »

Je voyais vaguement une sorte d’écuelle dans ses mains et il la portait sous mon nez. L’odeur d’essence me réveilla tout à fait, mais ce n’était le but de l’opération.

« Grobec est allé chercher du bois… continua le Chef. Une idée à lui. Bien mal lui en a pris ! Vous n’avez pas entendu ses cris… ?

— Je ne sais pas nager…

— Je l’ai eu su… mais les enfants ont grandi… Sans petit bois, on ne va pas pouvoir faire du feu…

— Foutons le feu au fourgon ! L’embrasement éclairera toute la contrée. Et nous monterons pour nous mettre à l’abri dans la bagnole de Chercos.

— Êtes-vous fou ! Comment justifier un pareil sacrifice auprès de mes… ?

— Et le sacrifice de Grobec… ? Vous en faites quoi… Chef ?

— Je ne sais même pas l’heure qu’il peut être… Grobec avait une montre, lui… Quelque chose dans le genre a-t-il été prévu dans votre équipement… ?

— Vous savez comme sont les Amerloques ! »

Je jetai un œil dehors à travers la vitre saturée de gouttes d’eau. Pas un signe de Grobec. Autour du fourgon, l’eau grossissait à vue d’œil. On allait être emporté pour finir Dieu seul savait où et comment. Il fallait sortir de là, foutre le feu au fourgon et profiter de cet éclairage pour gravir la pente au sommet de laquelle Frank avait prudemment garé sa bagnole. On la voyait clignoter vert, mais ça n’avait plus de sens, si jamais ça en avait eu ! Le Chef hésitait. Le fourgon commença à bouger. Une inclinaison signala l’angle d’attaque, heureusement situé à l’opposé de la portière coulissante. Nous n’avions plus le temps de nous inquiéter pour les deniers publics. Le Chef répandit soigneusement l’essence sur une banquette. J’ouvris la portière. La pluie nous tomba dessus comme un régiment de CRS.

« Sortez et courez tout droit ! » gueulai-je dans l’oreille du Chef.

Il disparut, sans que je sache si le torrent l’avait lui aussi emporté ou s’il était en passe de rejoindre ce qu’il convenait maintenant d’appeler une rive. Je sortis moi aussi, mais je m’accrochai à la poignée. L’étincelle valsa à l’intérieur du fourgon et le feu explosa aussitôt, retravaillant à vif mon visage halluciné par ce spectacle prémonitoire. Il ne me restait plus qu’à courir. J’avais perdu le Chef. J’étais seul. Plus haut, une lueur verte clignotait dans la broussaille. Je ne pouvais pas évaluer la distance qui me séparait de la rive en formation, mais il ne me fallut pas longtemps pour mettre le pied sur la terre ferme, si on peut appeler ça comme ça. Une branche se proposa à mes mains et je pénétrai sans autre discussion dans un fourré peuplé d’épines et d’odeurs de pastilles pour la gorge. L’embrasement du fourgon était spectaculaire. Je m’attendais à une explosion capable d’embraser aussi les buissons que je tentais de traverser pour retrouver la pente. Mais ça descendait ! Même en levant les yeux, impossible d’apercevoir les petites lueurs vertes de la bagnole. Elles avaient peut-être viré au rouge et mon esprit entretenait la confusion, comme si j’étais la proie d’un empire maléfique qui me voulait du mal en attendant que je lui fasse du bien. J’avais connu ça dans le Temibile et dans l’Airbus-380. Ce moment où l’homme se donne pour avoir le plaisir de retrouver la terre, natale ou autre, peu importe ! C’est alors que le Chef, miraculé comme il le reconnut plus tard en jetant une poignée de terre sur le cercueil de Grobec, empoigna une de mes bielles et, ânonnant comme en formation toutes armes, me hissa sur le gazon d’un pré récemment tondu par le bétail. L’odeur de la bouse me ramenait à la réalité. Et le Chef, qui avait déjà brisé une vitre et ouvert la portière, me poussa à l’intérieur du véhicule. Il avait tout prévu : sa veste servit encore une fois à nous mettre à l’abri de la pluie qui, heureusement, s’acharnait de l’autre côté de la bagnole. Nous étions au sec. Trempés jusqu’aux os, mais au sec. En plus, on avait de la lumière.

« On n’en abusera pas, dit le Chef. Petite bagnole, ampérage en proportion. Je me demande si Grobec s’en est sorti… Oh ! nom de Dieu ! Pauvre garçon ! »

Nous savons bien que non. Pas sorti. Mort. Pas d’eau dans les poumons. Contusion cérébrale. Le cadavre était tellement tortillé qu’il a fallu un spécialiste de l’anatomie pour lui redonner un semblant d’apparence humaine. Le Chef éteignit. Sa veste jouait son rôle de vitre. Nous ruisselions et une flaque tiède imbibait les tapis. On a pensé à manger en même temps et ça nous a bien amusés, comme le racontait le Chef à l’enterrement de Grobec.

 

*

 

Le jour était déjà bien levé quand on entendit le bruit caractéristique d’un turbocompresseur. Le Chef sortit du sommeil en ouvrant la porte dans la foulée. Il ne pensait pas à la pluie. Elle avait cessé de tomber et le soleil brillait dans un ciel sans nuages. Il ne fallut pas longtemps pour repérer l’hélicoptère. Il (le Chef) pénétra à moitié dans la bagnole, un genou sur la banquette où je me réveillai lentement à cause d’un rêve qui me retenait par la manche.

« Un hélicoptère ? m’écriai-je. Ils n’y vont pas de main morte, dis donc !

— C’est les copains ! On va foutre le feu à cette bagnole pour baliser ! »

Il était déjà en train de forcer le bouchon du réservoir. Son briquet fonctionnait de nouveau. Il était aux anges. Les forces armées était à la manœuvre. Il n’avait pas perdu espoir une seule seconde. Je n’avais plus qu’à assister au spectacle, d’après lui. L’hélicoptère descendit en tournoyant comme une mouche, dans un vacarme de fin du monde. Le feu forma d’abord une boule qui nous pela le crâne et le dessus des mains. On ne pouvait pas ne pas nous voir, affirmait le Chef. Mais ce qu’ils virent, les « copains », c’était, selon leurs informations, la reprise du feu qui leur avait été signalé. Et nous fûmes les proies faciles de réactions endothermiques en chaîne.

 

*

 

Henry Garden procédait à sa promenade matinale à bord de son M3 Half Track de collection entièrement restauré par ses soins documentés. Il vit le nuage rouge fondre sur la bagnole en feu qui s’éteignit aussitôt. Puis deux types sortirent de là en hurlant et sans ménager leurs efforts. L’eau avait déserté le chemin et le halftrack était positionné en son milieu, Henry Garden debout sur le plancher, la main en visière et scrutant le spectacle que le Chef et moi improvisions sur la pente broussailleuse. L’hélicoptère avait disparu. On ne l’entendait plus. On est arrivé ensemble sur le chemin. Henry Garden actionna son avertisseur. Nous sommes tombés à genoux, les mains sur la tête. L’illusion était parfaite. On avait déjà vécu ça en réseau. Le Chef jeta son arme au loin. La partie était perdue, il fallait le reconnaître. La moustache de Henry Garden se trémoussa de satisfaction. Il était temps d’allumer un cigare et de fêter ça un verre à la main !

 

*

 

On n’a pas dessoulé de trois jours. La vieille était outrée et le préfet désespéré. Pourtant, Henry Garden ne ménagea pas sa cave. Un peloton de gendarmes attendait dans la cour, tournant et virant autour des véhicules de service. Le Chef est sorti plusieurs fois pour gueuler :

« On n’a rien fait ! Foutez-nous la paix ! Et si jamais je revois ce toubib, je le flingue avec ça ! »

Il exhibait un vieux Colt 45 que Henry Garden avait chargé de balles en bois. Puis, revenu avec nous près de la cheminée, il reconnaissait qu’ils étaient « gentils avec nous ». Ils savaient ce qu’on avait vécu et ça ne leur faisait rien d’attendre. Mais la vieille rappliquait tous les midis, sous prétexte d’apporter le repas.

« Je veux savoir ce qui est arrivé à Frankie, disait-elle sur le perron, car elle s’avançait, se détachant du peloton restreint qui se limitait à sept ou huit hommes, pas plus.

— Chef ! On a compris. On attend jusqu’à demain. La Presse veut savoir ! »

C’était la voix d’un autre Chef que le Chef connaissait de longue date. On pouvait lui faire confiance. Henry Garden en avait vu d’autres dans son réseau de tankistes. Il se fichait qu’on le foute en prison. Il y avait déjà séjourné plusieurs années. Mais c’était pour la bonne cause. Il était revenu avec des cicatrices sur tout le corps, souvenirs des combats et surtout des tortures.

« Faisons ce qu’il dit, proposa-t-il comme si l’action méritait de prendre fin dans l’honneur. Cette vieille a le droit de savoir ce qui est arrivé à son neveu. Même si vous ne le savez pas.

— On a déjà trop parlé, dit le Chef. Ils vont nous prendre pour des cinglés. Je n’ai vraiment pas envie d’aller faire un tour chez les dingues. Je n’en suis pas un, nom de Dieu ! Ce que j’ai vu, vous l’avez constaté vous aussi, monsieur Magloire… ! Cette tâche de sang… ce… miracle… !

— Personne ne saura jamais que c’est Grobec qui a tiré…

— Sauf s’ils trouvent le cadavre de sa victime… en admettant qu’il soit mort suite à ses blessures. Les investigations scientifiques ah ! vous ne connaissez pas ça, vous ! Et l’ADN… ? Il a un ADN, ce sang !

— L’eau a tout effacé, prédit Henry Garden en remontant de la cave. Vous n’avez rien à craindre. Je vous comprends… Grobec était sous votre commandement… Et il était exempté de tir…

— Comment vous savez ça, vous !

— C’est écrit, sans doute… Mais je n’ai pas tout lu… Je suis devenu paresseux avec le temps… Mon joystick date un peu… Comment expliquer qu’un exempté de tir soit en possession d’une arme de service… ? Ils vont poser la question. Inévitablement.

— Blablabla !

— Bon sang, Chef ! La veste… Votre veste !

— Oups ! Elle n’est pas restée dans la bagnole… Je l’ai emportée avec moi… Ce qu’elle contenait…

— Elle est maintenant entre leurs mains… »

Dehors, la vieille nous suppliait d’arrêter de jouer aux marioles. Le sang sur la veste du Chef était celui de Roger Russel. Personne ne pouvait nier cette évidence. Mais qu’était devenu son neveu, l’ami Frank Chercos… ? Pourquoi ces deux véhicules incendiés ? Qu’est-ce qu’on prétendait cacher à la justice ? Si on savait des choses, sûr qu’elles ne nous accusaient pas. La vieille connaissait notre sincérité. Elle avait couché avec chacun d’entre nous trois, mais pas à la même époque, parce qu’elle avait un certain sens de la fidélité.

CODA

Le docteur Primabor nous quitta sans cérémonies. Le sang sur la veste du Chef était bien celui de Roger Russel. Mais on n’avait pas retrouvé son corps, en admettant qu’il fût mort, alors que celui de Grobec n’avait posé aucun problème, à part son état. Quant à Frank Chercos, il avait lui aussi disparu mais, contrairement à ce que Roger Russel laissait supposer, Frank Chercos n’était pas mort. Et s’il ne l’était pas, était-il l’assassin de Roger Russel ? Cette hypothèse journalistique avait rendu la vieille aussi furieuse que ma mère quand elle apprit que mon père la trompait avec des « petites jeunettes » qui suivaient ses cours de trop près. Je m’améliorais malgré tout, passant presque tout mon temps à compulser les archives, la plupart sonores, avec ma voix et la sienne, que Frank avait amassées dans la chambrette dont il disposait depuis toujours chez sa tante. Elle m’avait autorisé à fouiller à condition de ne pas toucher à la disposition des contenus, comme si j’étais archéologue de nature, un scientifique de la recherche, et non pas un ingénieur de la découverte. Il y a des esprits qui creusent sous leurs fondations dans l’espoir de « tomber sur quelque chose », ayant au préalable fait le lit de leurs travaux souterrains. Moi, je carotte. Dans tous les sens du terme. Et au bout d’un temps qui reste à mesurer par mes thérapeutes, je reviens à la maison avec des tas d’histoires, de personnages, de « couleurs locales » et tout ça au fil de l’écriture qui s’impose à chaque chapitre. La vieille ne comprenait pas ça. Le docteur Primabor non plus. Il m’injectait ma dose quotidienne en espérant ne pas provoquer une addiction irréversible et elle me nourrissait de sa cuisine conçue d’après elle pour au moins ne rien détruire de ce qui se cachait dans ma mémoire. C’était à table qu’elle me harcelait de questions, car l’idée que Frank pouvait être un assassin la rendait folle. On ne savait même pas si j’en étais un moi-même !

« J’ai toujours été mal inspiré de sortir de chez moi, dis-je en suçant un os.

— En effet… Ça se termine toujours mal… pour les autres !

— Ce n’est pas ce que j’ai voulu dire ! En tout cas, c’est comme ça que j’ai connu des gens, des tas de gens… comme vous… que je ne connaissais pas…

— Pourtant… »

Elle enfonça sa cuillère dans le pot de yaourt comme si elle creusait ma tombe. Sa bouche consentit enfin à s’ouvrir. Elle procédait à ce rite de fin de repas sans cesser de me regarder droit dans les yeux, comme si je pouvais lui révéler quelque chose d’important à tout moment pourvu que ce fût à table. Nous couchions dans deux lits différents. Nous avions chacun notre chambre : elle avait longtemps partagé la sienne avec tonton et la mienne avait toujours servi à l’ami tombé du ciel pour brouiller les pistes de la vie quotidienne à laquelle elle consacrait ses prières plus que des ambitions. La chambre de Frank était une chambre d’enfant qui avait surtout servi à ses cousines. Elles ne venaient plus, mais le dialogue familial se poursuivait sur les réseaux. C’était facile à comprendre pour moi puisque je pouvais me brancher directement sans interface. Comment savait-elle cela… ?

« Si Roger Russel était mort, d’une façon ou d’une autre, on aurait fini par retrouver son corps… Et s’il n’est pas mort, quel rapport entretient-il encore avec Frank… ?

— Je n’ai jamais écrit ça ! m’écrai-je comme si elle me plantait en pleine poitrine.

— Après l’eau, l’air… C’est toujours comme ça que ça s’est passé pour vous, n’est-ce pas, Julien… ?

— Vous voulez dire… De quel air s’agirait-il… ? On ne me verra plus embarquer dans un avion !

— Pourtant, ça arrivera forcément…

— Mais pourquoi !

— Parce que c’est écrit…

— Je n’ai jamais rien écrit de tel ! Foutez-moi la paix ! »

Je me souviens d’être monté pour m’enfermer dans la salle de bain et non pas dans celle de Frank ou dans la mienne. J’ai fait couler l’eau fraîche qui descendait de la montagne sans intermédiaire. La vieille m’envoyait quelquefois ouvrir la vanne du réservoir. Il y avait une petite porte en acier. Je la poussais souvent sans pénétrer dans cet intérieur habité par l’écho. Pure contemplation de la surface. La lumière réveille toujours les habitants de l’obscurité. Je revenais avec la clé sur l’épaule, portée comme un fusil. La vieille m’avait dit que mon destin n’était plus ailleurs. C’était ici que j’étais venu terminer mon travail. Frank ne verrait pas d’inconvénient à me céder l’usage de la maison après qu’elle ait rendu son « dernier souffle ». Elle en avait parlé avec lui. Il me considérait comme son frère. Bien sûr, cette histoire d’Alfred Tulipe compliquait les choses au point que plein d’autres choses étaient venues les compliquer encore plus. Cela, elle le savait. Elle n’avait pas eu besoin de Frank pour y penser. Elle y pensait maintenant toute la journée, malgré l’intensité des travaux auxquels elle se soumettait encore pour ne pas se laisser prendre au piège de la paralysie. Je ne savais rien de la paralysie, d’après elle. Mais je finirais par en savoir plus qu’elle. Elle lisait ça dans mes yeux. Elle aimait mes yeux. Tonton avait les mêmes, mais ils avaient changé de couleur avec le temps, passant du bleu au gris puis du gris à cette couleur indéfinissable qui doit être celle de la mort.

« Nous ne vivrons jamais assez longtemps, dit-elle. Et rien d’important n’est transmissible, contrairement à la légende à laquelle nous voulons croire pour ne pas mourir seul. »

Je m’approchai de l’armoire de toilette fixée au-dessus du lavabo. Ses trois portes invitaient au jeu des angles de vue. Ce jeu consistait encore à faire disparaître la moitié brûlée de mon visage. Puis, par une manipulation calculée de longue date, à trouver le symétrique de la face intacte. Le système inventé par la vieille, dont le résultat avait jeté le trouble entre Frank et moi, pouvait se reproduire sans Frank. À moi seul, je pouvais ainsi reconstituer le visage de Roger Russel. Et le doter de toutes les expressions humainement possibles.

 

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