Des blocs de certitudes obstruent le passage
aux vergers exhumés de nos songes, où excelle
la vie où fleurit le réel où nos pas
sont le chemin bordé de ce qui vient vers nous
sans rendez-vous prévu, sans cette surenchère
de réalité qui dénie même aux pierres
l’élan qui les projette vers la cible ad hoc
invisible dans le visible, mais les rend
choses plus familières de nous accorder
leur parole venant frotter notre parole,
afin qu’une étincelle fasse un feu de joie
de l’instant qui déserte vite dans le vent
qui souffle sur le lieu du poème et devient
l’idée du vent dans le verger où vont les mots.