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Le Morio (Patrick Cintas)
Judith en vacances (nouvelle)

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 Article publié le 22 janvier 2023.

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Judith est une petite garce. Ceci n’est pas une confession. Cessez de me caresser les genoux. C’étaient les vacances. La maison est au bout de la rue. Cessez de me caresser les genoux. Vieille baraque retapée. Un couloir et de chaque côté une pièce haute de plafond avec fenêtre sur rue. Au bout du couloir (étant entendu que nous sommes à la porte d’entrée et donc le dos à la rue qui sur son autre rive ne comporte pas de maison, la pente descend jusqu’au lit de la rivière à sec et comme horizon les montagnes aux terrasses vieilles comme ce monde) une porte vitrée donne sur une cour avec : un ancien poulailler, un mur de cages à lapins, un enclos à cochon, celui des brebis, un espace pour les vieilleries jetées en vrac, un portail déglingué qui donne sur la lande, nous jouions tous les trois entre les rochers, pas à la balle qui pouvait dévaler la pente jusqu’à la route, jouer à se poursuivre, je me souviens qu’on se poursuivait et Judith, qui perdait à ce jeu, finissait par redire qu’elle était chez elle, que tout ceci appartenait à sa famille et qu’elle se fichait de la guerre qui nous avait projetés dans cet endroit déserté par ses gens. Ils étaient les seuls touristes et on ne les voyait que l’été. Un taxi les déposait devant leur maison et Judith surgissait comme l’araignée sauf que Volo savait où se cachait l’araignée et il la forçait à sortir de la brèche avec une brindille. Judith se précipitait chez nous. La guerre n’était pas terminée.

— Maman dit qu’on restera ici, dit la petite sœur.

— La maison ne vous appartient pas, dit Judith. C’était la maison du tío Anselmo qui est mort. Sa maîtresse vit à Madrid. La maison est à elle.

— C’est plus compliqué que ça, dit Volo.

L’araignée est retournée dans son anfractuosité. Cessez de me caresser les genoux.

— Venez aider, dit Judith.

Les enfants sortent. Les voilà dans la rue. Ils descendent jusqu’à la dernière maison. La porte est ouverte. La mère de Judith secoue la poussière d’un plumeau. Son père a disparu avec son laptop. L’électricité n’est pas branchée.

— Il y a un tas de maisons qu’on pourrait habiter si on voulait, dit Volo.

— Avec quel argent ? dit Judith.

La petite sœur se mord la lèvre. Voilà comment elle saigne. Volo entre avec un sac. La mère de Judith lui montre la chambre et il pose le sac sur le lit déjà fait. La fenêtre est ouverte. Judith s’amène avec sa petite valise. Elle dort dans l’autre pièce. Le lit n’est pas fait. Elle aurait voulu s’y jeter pour pleurer. Elle a fermé la porte.

— Le bonjour à votre maman, dit la mère de Judith. Comment se porte-t-elle ?

— Nous n’avons pas de nouvelles, dit Volo.

Il sort pour se charger d’un autre sac. Au passage il rencontre les yeux de sa petite sœur. Son regard a changé depuis qu’elle a fugué. Ce furent trois jours sans sommeil. Et soudain Volo s’est retrouvé dans un rêve. Ça ne pouvait être qu’un rêve. On ne se retrouve pas ailleurs si ce n’est pas un rêve. Et au réveil, sa petite sœur déjeunait dans le patio. Le chat était monté sur la table, ce qui est interdit. Cessez de me caresser les genoux.

— Où est Judith ? demande sa mère.

La petite sœur de Volo montre la porte de l’autre pièce, en face de la chambre où la mère de Judith a entrepris de ranger le linge dans un coffre sous la fenêtre.

— Elle pleure, dit Volo et il sort pour revenir avec un sac qu’il pose sur le lit. Le lit reçoit ainsi huit sacs et la petite valise de Judith. Son père est sorti dans la cour, car entre l’enclos des brebis et le débarras, il y a une pièce où il écrit. Le père de Judith est écrivain. Il aime cette pièce. Il ne l’a pas aménagée ni restaurée. Il ne l’a pas changée, sauf le câble électrique avec l’ampoule, l’interrupteur rotatif et la prise voleuse pour brancher le laptop dont la batterie est HS. Il revient et dit :

— Chaque année la même chose. Ils ne sont pas encore passés. L’année dernière, ils ont branché le lendemain matin. Tu te souviens ?

La mère de Judith ne répond pas. Elle range le linge préalablement plié sur le lit. On voit très bien que c’est encore la poussière qui occupe son esprit. Volo dit :

— Il n’y a plus rien.

— Tu as bien travaillé, l’Ukrainien, dit le père de Judith. Tiens.

Il donne un billet que Volo plie en quatre et enfonce bien profond dans sa poche. La petite sœur imagine la sucette, les couleurs, cette douceur imaginée pour l’enfance par son créateur, son imagination rejoint ainsi celle de cet être qu’on ne voit jamais mais qui existe car il n’y a pas d’autre solution. Sa mère avait dit cela et le père de Judith avait souri. Il souriait chaque fois qu’il ne souhaitait pas entrer en conflit. C’était un homme généralement aimable, mais on ne le surprenait jamais à faire preuve de générosité. Il passait son temps dans la petite pièce de la cour, qu’il appelait son bureau. Il avait besoin d’électricité parce qu’il n’écrivait plus « à la main. » Le « bureau » mesurait deux mètres en profondeur par un mètre cinquante de large. Le laptop reposait sur les genoux de l’écrivain qui était assis dans un rocking-chair face à une petite ouverture sans vitre ni barreau. Il avait ainsi la porte dans son dos et comme elle s’ouvrait vers l’extérieur, il pouvait la laissait bâiller sur la cour malgré la poussière toujours en suspension dans cet air qui avait connu la puanteur des animaux. Imaginez (selon le tío Anselmo) : un cochon et quinze brebis avec un bouc et quelquefois de la progéniture, sans compter les lapins et les poules. Ça en faisait de l’odeur ! À quoi s’ajoutait celle de l’homme et de la femme. Non, non, ils n’avaient pas d’enfants, pas d’héritiers et la maison avait été vendue aux enchères. Le tío Anselmo l’avait acquise pour trois sous et ensuite l’avait revendue aux Vermort et Judith était née peu de temps après, cela Volo ne le savait que pour l’avoir entendu dire, il y eut ensuite un frère de Judith et le bassin d’irrigation où il s’est noyé se trouve encore sur l’autre flanc, au-dessus des oliviers que vous voyez scintiller maintenant que le soleil est presque au zénith. Cessez de me caresser les genoux. Les gens arrivent avec leur histoire et ils entrent dans la nôtre. Voilà comment naissent d’autres histoires. Volo en avait pleinement conscience. S’il devenait un jour écrivain, comme le souhaitait son père, il n’oublierait pas d’en tenir compte. Son père écrivait en prison. Mais c’était des histoires qu’il confiait à son avocat. Il n’écrivait pour personne d’autre. Volo avait vu l’avocat plusieurs fois, un peu par hasard. C’était un homme très soigné. La mère de Volo admirait ces pratiques. Les vestimentaires comme les cosmétiques. Elle-même avait été une femme très soignée, mais ce n’était plus le cas. Elle parcourait la région sur son Piaggio avec son matériel de nettoyage ficelé sur le porte-bagage. Par contre, elle veillait aux apparences de ses enfants. Elle les soignait de cette manière : en apparence. À l’intérieur de ces enfants régnait le plus grand désordre. Judith écoutait leurs lamentations, regrets et autres distinctions du reste de l’humanité, elle qui se sentait différente et nécessaire. Volo fit les frais de ce comportement. Cette année-là, il en frissonnait à la fois de plaisir et d’angoisse. Sa petite sœur, qui n’avait pas de nom ou qui n’en voulait pas, connaissait bien ces deux profils : aussi se tenait-elle toujours à la droite de Volo, si c’était possible. Ce n’est pas en me caressant les genoux que vous obtiendrez de moi le complément d’information qui servira de cerise sur le gâteau à votre rapport circonstancié. Je vous prie de me laisser continuer.

— La batterie de ton téléphone est-elle à plat ? dit le père de Judith. (il tapote le crâne de Volo) L’année dernière, on s’est retrouvé sans téléphone, ce qui explique qu’ils ne sont venus que le lendemain. (changeantl’orientation du menton de Volo) Si nous avions une voiture, mais ce n’est pas le cas…

— Il y a le téléphone à la maison, dit la petite sœur.

— Comment t’appelles-tu déjà ?

— Non, non, dit la mère de Judith, il y a du réseau. (tendant le téléphone) Essaie de les appeler. (à Volo) Ils sont très difficile à joindre.

— Nous avons l’électricité à la maison, dit la petite sœur.

— Qu’est-ce qu’on ferait sans cette fée ? dit le père de Judith.

Il n’y a pas d’autre solution. On téléphone à partir du téléphone de la maison en question, juste pour constater que les employés de l’électricité sont difficiles à joindre. On charge les batteries et en attendant qu’elles se chargent on s’assoit dans le patio et la mère de Volo sert de l’anisette. Judith est restée dans sa maison. Elle n’y a pas de chambre. Elle dort dans un coin du salon, sur une banquette qui lui déforme le dos, prétend-elle. Elle n’a pas le dos déformé, pense Volo, et son petit cucul fait plaisir à regarder, même si le slip en dissimule l’intérêt. On la voit souvent en deux-pièces dans la rue. Elle n’a pas grand-chose à mettre dans les bonnets, mais elle a un joli bidon avec un nombril qui vaut celui d’une femme. La petite sœur de Volo ne se promène jamais sans une chemise, même si elle ne dédaigne pas de monter ses jambes de mannequin in progress. Judith jalouse la beauté slave, mais elle existe et ne peut rien contre. Sa beauté à elle est latine, avec quelque chose d’oriental, mais Volo ne sait rien de l’Amérique ni de ses indigènes. N’en parlons plus. Cela nous mènerait trop loin. Ah et puis cessez de me caresser les genoux !

— Sans électricité, nous revenons en arrière, dit le père de Judith. Je peux très bien écrire avec un crayon et une gomme, comme je le faisais dans mon adolescence. Nous avions les moyens d’une machine à écrire mais, après en avoir essayé une, j’ai renoncé. Je ne sais même plus quand je me suis mis à l’informatique… Tu le sais, toi, Judith… ?

La mère de Judith s’appelle Judith. Ici, on dit Judith primera et Judith secunda. La petite sœur de Volo n’a pas de nom. Voilà comment Volo explique sa tristesse. Son père est parti pour combattre. Il n’est pas encore revenu. Il faut souhaiter une blessure. Pas trop grave oui mais alors si c’est le cas la convalescence ne durera pas et si la blessure est grave alors on se retrouve avec un papa incomplet, ce qui peut changer l’idée qu’on se fait de lui. Vous ne connaissez pas Judith ? Elle vous assène des vérités qui vous dévorent de l’intérieur. Mais n’est pas né celui ou celle qui fera pleurer la petite sœur de Volo. Alors que Volo ne peut pas retenir ses larmes, même en présence des autres, les familiers comme les étrangers, il pleure sans rien retenir et il se pisse dessus, il inonde son espace et Judith cherche et trouve des explications qui font encore plus mal que la vérité.

— C’est pas le tout, dit son père en vidant le dernier verre, mais on a de quoi s’occuper jusqu’à demain, pas vrai, Judith ? Nous nous éclairerons à la chandelle, comme au bon vieux temps ! Et nous mangerons froid…

— Si vous m’aviez prévenue, zozote la mère de Volo, j’aurais…

— Mais non, mais non ! Nous nous débrouillerons. Vous pensez !

Les voilà dans la rue. On compte les maisons encore debout. Le chiffre correspond à celui de l’année dernière.

— Vous vous souvenez quand ils ont rasé la maison des Morenos… ?

— Ils ne l’ont pas rasée, elle est tombée, il faisait nuit et comme le tío vivait encore à cette époque, il est sorti pour aider, mais il n’y avait personne de blessé, ni personne dehors car la maison était inhabitée, les Morenos il y avait longtemps qu’ils étaient morts…

— J’ai écrit le contraire, fait le père de Judith, mais puisque vous le dites, ma chère Nikita…

— Je le dis parce que c’est vrai ! dit la mère de Volo en riant.

— Et je l’écris pour mentir !

— Je n’ai pas dit ça !

— J’emprunterai votre Vespa pour aller faire quelques emplettes alimentaires, si vous le permettez…

Elle le permet. Cela fera un gros homme sur un frêle insecte de l’industrie. Il ne pourra pas pédaler en remontant et on le verra pousser le scooter en ânonnant. Il sait bien comment ça se passera. Il ne manque jamais de recommencer. Tout ce que fait cet homme, c’est déjà fait, par lui ou par d’autres. Ce n’est pas le père de Judith.

— Entre voisins, dit la mère de Volo, il faut s’entraider, sinon…

— Vous avez même pensé à l’anisette, dit la mère de Judith en pensant à mal ou pas, qui sait ?

Volo va pleurer. Il n’a jamais bu d’anisette. Sa mère sent l’anisette. Ses caresses sentent l’anisette. On n’en parle pas. Les Vermort savent. Ils ont eu le temps de le savoir. Des années qu’ils le savent. Judith a grandi. Son égoïsme assassin avec elle. Je me demande ce qu’elle fait en ce moment, pense Volo. Si ça se fait, elle regarde la télé. Non, ils n’ont pas la télé. Ni l’électricité. Et il prend la tangente pour monter sur les toits qui ne sont pas de tuiles. Les terrasses s’ouvrent sur les patios aujourd’hui remplis de vieilleries dont personne n’a trouvé l’utilité. D’ailleurs les enfants n’y jouent plus à chercher. Il n’y a plus rien à voir ni à prendre. Ça ne servira même pas de décor pour un film. Pourtant, le père de Judith prétend que ça l’inspire. Il en parle en termes évasifs et on se demande s’il est sincère. Judith s’en fiche, de la sincérité de celui qui lui sert de père quand elle n’est pas en vacances chez le sien. Elle décrit un pays plein de fées : l’électricité, l’abondance de bonnes choses, à manger, à porter sur soi, à partager avec son amoureux si on en a un, et Volo se sent soudain très seul. Ce qu’il possède n’a pas de sens et ce qu’il ne possède pas n’a rien à voir avec le sens. Judith le sait. Elle appuie et ça fait mal. On verra demain, pense Volo. Ils auront l’électricité et ça changera peut-être les choses. Pourquoi ne pas aimer Judith ? Son petit cul, son nombril, son échine. Tu n’oublies rien, Volo ?

La nuit arrive. On sort pour se rafraîchir avant de se coucher. On sort les chaises, la lampe-tempête, l’anisette, la balle et le chat ne dit pas non. Judith remonte, secouant sa chevelure rousse, ses boucles, et ses mains s’agacent dans cette toison, elle remonte en insultant les insectes, elle cherche la lumière et la trouve. Volo s’est caché dans l’ombre d’un oranger que plus personne ne soigne, aussi ses oranges gisent sur la terre battue du trottoir. Il en mange une, presque amère, il la mange à la manière des Gitans, mâchant la pulpe et la recrachant, le jus inonde son esprit.

— Tu es dégueulasse ! dit sa sœur sans cesser de jeter la balle en l’air, la rattrapant à deux mains, Juan n’est pas là pour jongler avec elle, alors elle ne joue qu’avec une balle.

Volo ne ressent aucune honte à cracher devant Judith qui remonte encore, elle n’a pas fini de régler le problème des insectes de la nuit et ça l’empêche d’être là où Volo fend une autre orange pour la manger encore comme un Gitan, ce qui dégoûte sa petite sœur et elle s’éloigne, atteignant la limite imposée par la lumière de la lampe.

— Tes parents aurait pu monter, dit la mère de Volo. C’est bon de prendre l’air avant d’aller dormir. C’est ce qu’on fait ici.

— Ils dorment, dit Judith qui parle haut car elle n’est pas encore arrivée. Je n’arrive pas à trouver le sommeil. Juan n’est pas là ?

— Il est à la montagne chez des cousins, si tu veux savoir, grogne la petite sœur de Volo.

Judith hausse les épaules. Volo a tâché sa chemise. Ce n’est rien, le jus d’orange. Ce n’est pas comme celui des pêches. Ainsi Juan n’est pas là. Et quand reviendra-t-il ? On ne sait pas. Peut-être demain, avec l’électricité. Ou plus tard. Sans autre amour que celui qu’il éprouve pour la petite sœur qui n’a pas de nom. Tomber amoureux d’une fillette de huit ans, quand on en a quinze, alors que Judith en a douze… Volo crache. Il se prend pour un Gitan.

— Son oncle aura eu besoin de lui, dit la mère de Volo.

— Et moi alors ? fait Judith, mais pour ne pas donner à penser autre chose que ce qu’elle a vraiment voulu dire, elle arrache une orange et la croque comme une Gitane.

— Les Gitanes ne mangent pas les oranges comme ça, dit la petite sœur. Ce sont des femmes, pas des hommes.

Judith crache, mais sans conviction, ce qui amuse Volo. Il ne veut pas la contrarier. Elle aurait pu être amoureuse de lui, mais non, c’est Juan qu’elle a choisi et Volo sait pourquoi. Je ne sais plus qui a proposé de considérer qu’en fait Judith est une tortillera et que c’est la petite sœur qu’elle veut posséder, pas Juan. Elle prétend ainsi éloigner Juan de la petite sœur. Cela pourrait amuser Volo, mais c’est sa petite sœur et si elle ne le fait pas bander, sans doute par inhibition, il ne lui souhaite pas de se laisser détruire par une garce tombée du ciel on ne sait pas par quel décret. Volo craint cette punition. Elle l’atteindra par ricochet, cela ne fait pas de doute. Heureusement, Juan n’est pas là. Mais il reviendra. Il n’a pas dit combien de temps vont l’occuper, là-haut (ici il jette un regard désespéré dans le ciel résolument noir qui contient la montagne où Juan s’est exilé), les travaux entrepris par son oncle, ni s’il s’agit de travaux des champs ou de construction d’une nouvelle annexe, Juan est parti sans savoir combien de temps ce travail l’éloignerait de l’objet de son Désir. Il a sauté dans le plateau du pick-up, ni triste ni soucieux, et il a mollement secoué sa casquette, bientôt avalé par la poussière de la route. Peut-être s’attendait-il à ce que la petite sœur lui offre le spectacle d’une amoureuse éplorée, mais c’est Volo qui a pleuré, cette fois de rage, car il savait que le lendemain les Vermort viendrait jeter leur ancre au village, sa mère savait très bien qu’ils arriveraient le lendemain, même si plus haut elle a prétendu le contraire, on se demande pourquoi elle n’a pas souhaité partager un repas avec ces gens qui manquaient d’électricité. Cessez de me caresser les genoux. Je ne sais rien de plus. Ni quand Juan rentrera. Ni ce que Judith fera en attendant. Ni ce que Volo en pensera une fois que ce sera fait.

 

 

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