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L’encension
reptilienne des nuits et des jours comme autant de vertèbres, d’anneaux.
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Manger des lisières. Respirer au millimètre le sème et la nuance
entre chaque air (chaque tube) de l’air tandis que la peau danse irruée.
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Les meubles en miroir d’une chambre aux parois mat.
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Le langage, convoi invisible d’animaux
originaires d’une autre sphère (l’Une-nuit) vers l’autre bout de
l’espace. Le point bleu -ce bleu cette concrétion pansée, seule dépression
du noir pavillon Amnésie (le voile étoilé de synapses)- étant le
dernier cal
à franchir pour lui. L’épreuve du passage dans
le bréviaire du temps, l’autre bestiaire, l’imaginaire que sommes - où
nous le saisissons et le dénaturons ou bien le faisons passer. Terre,
isthme d’un sablier.
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Le miroir digéré en un sablier_ le temps broyé par des
ventricules tenus par un anneau Mabus
Dieu est l’articulation qui compare.
Le sème, la relation. c omme t elle (syn abs "en")
Dieu se
prouve désespérément à nous.
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Falloir que j’accouche icilàb’ de la pierre angulaire.
Emettre
drus singularités : affirmer l’unique : opération nécessaire. donc : dis
(devoir d’ire) des formes étranges, aux périsens des formes montrées.
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Khi
entend la musique captive dans notre langue et vient la libérer.
Langue, la partie de la plaie qui ne se cicatrise pas. Brûlure oxydant,
épongeant, synthétisant l’espace originaire à travers toutes les
atmosphères, la lumière, les contingences occasionnées par les péridieux
follets ou filants entre deux airs
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François
Richard. Vie sans mort. Publié aux
Éditions Voix. Commande du livre à : Voix éditions, Le Mas d’Avall, 66200
Elne.
Prix : 17 Euros (port
compris)
Tous
droits réservés pour les extraits.
© Voix Éditions, 2005.