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Article publié le 11 mars 2013. oOo Des nappes de sons plus lourdes qu’un épais brouillard qu’un blizzard emporte. Dans quelques heures, le granit de l’air aura fait son œuvre, emporté au loin les grains de lumière qui s’accrochent si forts les uns aux autres que de cette boue lumineuse il ressortira un roc immense posé là par le vent du Nord. Le temps court dans tes veines, appelle le Nord en toi, se rappelle à toi dans l’amour des chemins de traverse et d’autres encore, plus enfouis dans le regard de la forêt. La forêt te regarde la regarder, en cela si proche de ton amant qui chemine sur les sentes de ton cœur. Pas de souvenirs éblouissants de blancheur, pas de fadeur, mais dans les paysages que tu aimes, toujours ces petits murets antiques couverts de lichens et ces blocs de roches éparses qui s’élèvent légèrement dans la brume matinale. La journée sera belle à cheminer ainsi dans la brume qui se lève.
Jean-Michel Guyot 24 février 2013 |
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