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Article publié le 19 mai 2013. oOo À vue de colline avec l’effort de l’œil son jarret. On peut se préparer à l’ascension de son propre dos. Voilà la prose qui jette un regard vers puis vers et se tâte. Colline est l’an qui démarre ou plutôt se prépare à grimper sur sa prose. Se récite un subtil et malin talisman ici : « bonne et heureuse ». La description se tâte palpe son jarret qui durcit à ses vues quand se courbe le dos sur un prénom : Colline. Cette année sur son starting-block entend le mot colline et c’est parti. La colline se voit du haut de la colline en faisant le dos rond voit la course en criant vas-y défonce toi colline et c’est Colline. On n’en connaît aucune avec ce prénom là de colline dont le jarret nous soit un talisman. Comment dire à quelqu’un qui s’appelle Colline et qui n’existe pas je m’en vais vous décrire ? que le mot colline inspiré par un tas de feuilles à gravir. On aurait pu tout aussi bien pencher pour avenir impossible à décrire. Le portrait cependant est fait de ce premier matin de l’an nouveau à gravir le jarret tendu : plus pur plus vif et plus savant. Le portrait des collines au mur Apollinaire. Et le tiers nombre c’est la dame. Apollinaire |
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