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Poésies de Pascal Leray
Parfois le couteau
[E-mail] Article publié le 9 juin 2013. oOo Parfois le couteau mange la plaie. Parfois c’est le contraire. Cela semble inhumain. C’est seulement humain. Le couteau n’est pas fou. Il est irresponsable. La plaie n’implique pas de souffrance mais seulement une très grande ouverture. Son ombre ondulante. La mienne segmentée. Se répondent, presque. La vie est un jeu de hasard. Le hasard coupe les tranches. Le couteau du hasard est un cheval-vapeur. J’aimais un doute volcanique. Il m’attendrissait. J’étais le compagnon de ses ambiguïtés. Le couteau tue la plaie qui s’ouvre. J’ai débattu avec des huîtres orageuses. Un amour sans éclair faisait le petit jour du monde. Certains aiment avec des fleurs. D’autres avec des têtes de mort. Verdun est le poème d’amour des cous curieux. Un tremblement psychique aboutissant à la mâchoire. Vitesse de la malédiction. |
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