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Article publié le 8 décembre 2013. oOo Peut-être voulait-il garder le temps, tout le temps pour lui, pour sa gouverne, afin d’y vivre au plus près le temps de tous les possibles, mais le plus proche est le plus lointain et le plus lointain soudainement si proche dans ce qui, s’annonçant dans le temps, renouvelle l’attente, retarde le moment crucial, puis fait vibrer l’instant magique qui enivre, un parmi tant d’autres. A l’ivresse des instants renouvelés ainsi se confier, afin que tout le possible advienne. Pas de leçon, pas de sagesse ultime, pas de prêchi-prêcha, mais deux corps ivres l’un de l’autre, voilà l’image non stable, absolument non statique, dynamique en diable, magique- kaléidoscopique. Le point aveugle d’un élan, la nervure du temps, le pli d’amour, et tout ce qu’il te plaît, me plaît d’y mettre, d’y trouver, d’y vivre. |
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