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Article publié le 15 janvier 2006. oOo Portes Deuxième Nudité
Défense de caresser mes cheveux aveugles de ne t’avoir jamais vu immobile Des portes de ma taille nue ne s’ouvrent qu’à force de les fermer même si tes mains en amnésie se perdent dans le clarain de mes cheveux allongés par les tiges des roses de Jéricho pour cacher le tressaillement de tes mains sur la porte de mon dos jouant du violon à deux chambranles de la rencontre impossible les lèvres enflées et froides (moins vingt au nord-est de la Pologne) assaillissent la porte capricieuse des quatre heures passées ensemble sur la lune qui s’éloigne de nos deux continents derrière la porte d’une chambre de toucher sans plafond ni parquet et voici ta bouche que je cherche à tâtons en pleine lumière
Quand tu me caresses toutes les portes disparaissent dans le mur et la lune revient
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