|
Navigation | ||
[E-mail]
Article publié le 15 janvier 2006. oOo Troisième Nudité
Détourné des rêves sous le baldaquin de tes « toi » tu cherches mes mains qui t’avaient trop frôlé le long d’une forêt impossible
tu me brûles sur un bûcher de cigarettes sur chaque table nocturne au-dessus d’un Vésuve suivant
tu te recroquevilles comme un embryon au souvenir d’une vieille possessive qui accrocha ses aveux en linge sur des branches sèches
l’empreinte de ton corps sur un lit disparu à l’aube avant qu’un nouveau Titanic ne le coupe en deux gouffres qui nourrissent un moule de nos corps enlacés autour d’un moindre infini
tu poses ta tête et mes craintes montent en demi-lune
|
Revue d'Art et de Littérature, Musique - Espaces d'auteurs | [Contact e-mail] |