C’est le monde qui est en jeu ici. Sans nombrilisme, mais avec le style d’une vision qui ne cède rien à la langue servant ordinairement à exprimer des extases de communion sociale. Il faut une longue expérience du texte pour en arriver là.Grâce à un éclair ma télé est morte. Une en moins. Je ne vais pas me mettre en deuil. L’engin de malheur ne manque à personne. Pas vrai ? Rêves en couleur, noir, blanc, c’est pareil. À chacun son aire schizophrène où l’image déforme. Séparé, je prends
la mienne, tubes cathodiques en éclats, minuscule écran au lieu de la super réalité.Attention, donc ! La télé est cassée…L’interview de synthèse abuse un auditeur écoutant les leçons de ténèbres.