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Article publié le 23 février 2014. oOo Le matin est au pied de l’âne. On se regarde sous chaque pas. À la hauteur de crottin comme chaque fois à la hauteur de soi le cœur qui bât. Il raconte la même histoire d’âne qui est monté. Fait monter la fiction de soi son crottin fabuleux et rêvé. Son bosquet de slip avec son bât monte-en-l’air d’un coté puis de l’autre c’est l’ile déserte. La question mouille et pas et jamais la réponse adéquate. L’âne est son propre chardon et son propre piquant sa propre balançoire et donc son propre bât. Ayant rêvé ce qui confirme le lector intende : laetaberis de Lucius fait l’âne ce matin dans sa salle de bain virilement humain. Fait un o bien sonore dans un tel moment assez inopportun et s’envoie dans les roses avec une eau de roses et derrière son âne s’en va tout penaud.
Je ne suis plus humain, pourquoi simuler/ L’humanité ou revêtir cette fruste parure ? Ezra Pound |
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