L’intense volupté de la rouille choque le bourgeois. La rouille est plus moderne que le monument sans doute construit à sa seule intention. La rouille est une vache pleine de pudeur qui paisse lentement et pacifiquement et caresse son petit veau qui est le temps. Rousse maitresse toute en dents qu’il faut brosser avec de la paille de fer. Brossée elle fait semblant de disparaître mais c’est une absence feinte. Elle revient toujours comme points et virgules après un laps de phrase. La rouille est nue comme un gratin ou une cloche à plongeurs pour sonder les fonds marins des équateurs. Lesquels sont tout au plus des signes conventionnels conviendrait l’équipage de la chasse au snark et son hardi banquier avec son harpon blanc. La rouille montre son désir et se débraille et c’est un titre de transport ou une action. Quant à nous une fois paille de fer qui rouille nous évanouissons quand nous la rencontrons.

J’ai cru longtemps qu’ils traquèrent le snark avec de la rouille dans le poème de Lewis Carroll. Je lui attribue néanmoins avec ma collaboration cette citation.

Lewis Carroll