Au bout de la rue je vois la mer des murs. Les baillons. Des joies qui pourrissent dans les caniveaux avec fanes et feuilles de moins en moins vertes. Je vois que nous sommes dans de l’imprimé de ce qui s’est passé qui se passe où nous sommes. La rue faite de portes cherche un au-delà qui soit la rue ouverte le seuil déployé. Ce rose-thé des toits où se fournir en Théocrite et en soutra devrait être la rue et seule information. Les caniveaux caquettent chaines de forçats tatoués de misère. Le mot logis n’a pas de fenêtres qui ferment pour voir au dehors le monde de chacun. La rue est une conséquence de l’information d’hier sur aujourd’hui accablé de demain.
Nous marchons dans un rêve, de la certitude à l’incertitude, pour voir au dernier moment une queue nervurée se déployer hors d’un passé rose Tra la la. Tra la la.
Williams Carlos Williams