|
Navigation | ||
Poésies de Pascal Leray
Il y a eu erreur – tant pis !
[E-mail] Article publié le 7 septembre 2014. oOo Rien. Pernicieusement quoi. Survient mais. Stop. Ce qui s’arrête. Rien. Pas le sang, par exemple. Pas le sang, non. Le jet d’eau. Le jet ? Plus rien. Plus rien. Rien ou le sang. Et toi. Rien. Rien et le sang. Et toi. Ou. Rien et. Rien et. Rien et rien mais. Toi et le sang. Toi. Et moi ? Non. Rien. Mais le sang. Bien. Et rien mais. Non et. Rien et. Non. Non mais. Rien. Et toi ? Oui. Et toi. Rien. Mais le sang ? Bien. Le sang. Presque rien, en fait. Une goutte. Rien. Mais une goutte de sang. Pas rien. Pas vrai. Pas le sang. Plouf. Toi et le sang. Et pas. Non. Pas moi. Non. Non. Pas là. Pas. Bien. Mais non. Rien et. Mais le sang ? Non. Pas grand-chose de sang. De ce sang. De rien. Mes lèvres ? Rien. Vraiment. Vraiment. Rien. Non. Les lèvres. Lèvres. Rien. Le sang. Rien. Non. Rien. Le sang. Mais toi ? Rien. Rien. Rien. Rien. Et rien Le sang coule. C’est vrai. Il coule. Il. Le sang. Il coule. Ou il. Rien. Le sang. Le sang. S’écoule. Qui. Es-tu. Là. Le sang. Qui. Le sang. Là. Et. Rien. Mais. Ici. Rien. Le sang. Mais. Rien. Rien. Qui. Rien. Rien. Ou quoi. Le sang. Le sang. Bien. Mais où. Rien. Le sang. Le sol ?
Il n’y a rien vois
lanature indivise de la réalité commeun faisceau de choses qui ne sont rien. Mais de plus en plus rien. Et de mieux en mieux rien aussi. En profondeur. Et en. Respiration.
Tu reviens au jardin génital. Le bassin excentrique en divise les allées irrationnellement. Tu n’as pas à te plaindre. Le sang est nu ici.
Rien. Il n’y avait rien. Mais rien. Ce n’était rien. Pas quelque chose. Non. Rien. Mais rien. Ça ne pouvait aller. Ça n’allait pas. Rester. Ce sexe segmenté est très violent. Il ne faut pas le repasser. Le sang. Ah ça s’écoule de la table à repasser, à l’eau bouillante, la bassine est au sol, si vous voyez vous prenez un court-jus là, en posant le pied droit. Rien. Ici et le gauche. Non. Plus près oui. Et là, là... Là, la main gauche. Rien. Là. Pas entière. Entièrement là. Extrême, peut-être. Puis. La main droite maintenant. Tu la gardes. Là. Bien. Rien. Découper proprement. Tu vis. À la découpe. Rien. Rien. Rien et. Rien. Bon. Il n’y a rien. C’est vrai. Il reste le. Court-jus quand même.
Les crêpes solaires sanglantes s’évaporent dans l’atmosphère terrestre. Les cercles se forment maintenant : il n’y a rien et c’est très bien ainsi. Ainsi. Rien. Rien. Le sang peut-être. Peut-être oui car. C’est une pièce à conviction. Le sang. Le sang. Rien. Le sang. Le sang. Rien. Rien. Rien. Rien. Le sang. Rien. Il n’y a rien. Rien du tout. Non. Peut-être pas. D’ailleurs pas. Le sang. Puis. Rien. Non. Le sang ? Non. Non, pas du toit. Pas du tout le sang, rien. Non. Non st non. Le sang ? Non, non. Rien, là. Rien. Le sang. Le sang. Le sang. C’est rien
|
Revue d'Art et de Littérature, Musique - Espaces d'auteurs | [Contact e-mail] |