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RALM no 102 - Catalogue du sériographe de Pascal Leray | [Ecrire à Pascal Leray] |
Chantier n°17 - Réalité et performance |
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[Ecrire à Pascal Leray]
Article publié le 19 septembre 2017. oOo Accès au catalogue Playlist
INDEXPlongée dans la collection Gore – Parution du Sens des réalités – Série de dessins : Théorie de l’information – Intervention à Marne la Vallée – Expérimentations électro-acoustiques à partir d’une nouvelle série dite « du repli » - vidéo : La destruction sérielle – Journal accidentel : Construire une cohérence WEBOGRAPHIEUn sérialisme sans contrainte ? BIBLIOGRAPHIE« A la lumière de l’abat-jour » (poème) in Petite anthologie de la jeune poésie française, Géhess éditions, 2009 DICTIONNAIRE CRITIQUEContrainte *** Emotion *** Emotion poétique *** Lecteur *** Lyrique (poésie -) *** Organisation sérielle *** Poème *** Profondeur *** Réflexe *** Règles métriques *** Sentiment LA PERFORMANCE DE LA REALITELa performance de la réalité, ce n’est pas ce qu’on pourrait imaginer de prime abord. C’est plutôt la carrière déplorable de ce prétendu comique qu’on appelle William Sentridge et qui n’est qu’un pseudo-William Sentridge puisqu’il s’agirait en fait d’Ulrich Hyndir, un penseur influent de la sphère néantiste de tendance isolationniste qui a feint son suicide où moment des désastreuses conférences de Stockholm. L’homme écumait les bouges les plus sordides des côtes françaises et anglaises de la Manche et de la mer du Nord en produisant des spectacles insignifiants et destinés à le rester, puisqu’ils ne faisaient au final que couvrir les trafics les plus divers et les plus horrifiants. Enfin, c’est une hypothèse. La réalité est qu’on ne sait pas vraiment à quoi rimait cet humour déceptif qui ne laissait aucune impression à l’esprit de son auditoire, au point qu’on pouvait se demander si le spectacle avait effectivement eu lieu ! Tout est sordide dans l’histoire de ce pseudo-William Sentridge qui a également pu être identifié comme John Wayne (pas l’acteur) à un moment où il était un activiste convaincu, panique, qui devait se perdre dans les méandres de ses esprits à l’occasion d’un incident d’horloge. La nuit qui venait de tomber se muait déjà en aurore, John Wayne a entrepris d’aller chercher des cigarettes au tabac qui jouxte l’église, sur la nationale mais le bitume s’est mis à bouillonner, etc. John Wayne n’en est jamais revenu. Et Ulrich Hyndir s’est retrouvé en situation d’accusé dans l’enceinte d’un tribunal pyramidal qui ne devait prendre en compte que les faux témoignages. A moins que cet enchaînement de faits mal cernés ne soit qu’un assemblage destiné à une production filmique de Jack Ern-Streizald. On sait qu’il voulait exacerber les propriétés corrosives de la couleur jusqu’à en faire perdre la raison au spectateur qui prétendait se délasser au cinéma. Mais il est douteux que Jack Ern-Streizald, qui était un réalisateur médiocre et lui-même sévérement atteint, ait pu imaginer un personnage quasi intangible comme le pseudo-William Sentridge. A-t-il assisté à l’un de ses horribles sketchs qui pouvaient investir leur auditeur d’un effroyable sentiment d’ennui et de vide ? Peut-être. Mais peut-être alors n’en aura-t-il rien retenu. Et cela, ce n’est pas le temps qui nous le dira. Le temps ne dira rien. C’est toute la performance de la réalité, cela. Le temps est comme William Sentridge. Il faudrait dire le pseudo-temps. DEREGLEMENT DES VENTES D’ETRE !Eve – Cette sentence me blesse. L’enfer est entré en ce verre de thé, réellement ? Eve – Dès septembre, le vert s’évente et prend des reflets tendres. Revenez en décembre ! (Eve verse le thé entre les lèvres fermées de René) Ceci est une introduction à la réalité. GALERIE |
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