Le chasseur abstrait éditeur
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Gilles TEBOUL

Gilles Teboul est né à Paris, en 1956, dans une famille de survivants.

Comment « guérir » de la Shoah ? Et peut-on réellement en guérir ? Ne s’agit-il pas, en définitive, de vivre avec le passé ? Un « passé qui ne passe pas » ?...De porter le poids de cet héritage qui obère les joies les plus simples ? Et tâcher de dominer cette angoisse tapie au fond de l’âme qui vous accompagne tout au long des jours ?

Et la question lancinante du « pourquoi » dont la réponse ne nous sera jamais donnée ?

S’éveiller à la vie dans les années soixante du vingtième siècle. Voir la jeunesse fleurir autour de soi, chez les « autres ». Le bonheur semblait si accessible : il suffisait d’un petit effort pour le cueillir.

La guerre, depuis longtemps, était finie et presque oubliée. Le feu avait cessé. Les travaux et les jours avaient la couleur et la légèreté des loisirs ensoleillés et nous espérions tous qu’ils ne finiraient jamais. Nous étions enivrés de musiques légères et d’images colorées, de nouvelles vagues et de vagues nouvelles, choisies, sélectionnées, filtrées, pour nous permettre l’oubli et l’amnésie.

Mais une chape de silence recouvrait les âmes. Il était interdit d’en parler. Pourquoi perdre un temps précieux à évoquer des cadavres qui n’ont même plus de nom ?....« Allons ! Il faut tourner la page ! »…

Si Léon Bloy, par un miracle de longévité et de lucidité, avait pu vivre jusqu’aux années trente et quarante du vingtième siècle, qu’aurait-il pensé de la France contemporaine, du nazisme et de la Shoah ?

Qu’aurait-il eu envie de dire - ou de crier - à ces paroissiens, à ces catholiques des beaux quartiers qu’il avait si souvent éreintés dans son Journal ? Qu’aurait inspiré à l’auteur de Belluaires et Porchers et de Sueur de Sang le spectacle de la France vaincue ?

Nous ne le saurons jamais, mais nous pouvons juste l’imaginer un peu. Le Bourgeois, le Propriétaire, de 1940, était-il si différent de celui de 1900 ? Et comment Léon Bloy nous juge-t-il, aujourd’hui, de là où il se trouve ?...

Gilles Teboul se définit lui-même comme un scribe, ou bien…comme un ouvrier de bureau travaillant dans un open space. Il n’a pas trouvé d’autre terme pour définir ses fonctions. Encore plus que les structures, ce sont les hommes et les femmes rencontrés, ou simplement côtoyés, dans ces entreprises, qui l’ont inspirés.

Au sein de ce (petit) univers bureaucratique, où s’épanouit la (toute) petite bourgeoisie française, comment fonctionne un être humain lorsqu’il dispose d’une parcelle de pouvoir ? Lorsqu’on lui a assigné une fonction de manager ? Quel usage en fait-il ? Quelles sont ses limites ?

Pour oser écrire, il faut attendre, parfois des décennies, les effets d’une lente maturation intérieure.

Le temps nécessaire à un alcool pour qu’il rende tous les arômes espérés. Et puis, vient le moment, au risque de se tromper, au risque d’être incompris, où l’on finit, après des années de sommeil, par proposer, à quelques lecteurs, le compte-rendu de ses visions.

Collection L'imaginable

 Discours sur la tombe de mon supérieur hiérarchique
Roman - Gilles TEBOUL

56 pages - 150 x 210
Lire un extrait
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nées bibliographiques.

«Je tenais entre les mains une dizaine de pages agrafées, de format A4, dont le texte imprimé était raturé par endroits et surchargé de phrases manuscrites. […]

J’avais commencé à en lire le premier paragraphe quand la lueur d’un vague souvenir est apparue en moi, un peu comme une bulle légère qui monte lentement des profondeurs de la mémoire pour venir éclater à la surface d’une eau grise.

C’était bien l’écriture de mon ancien collègue.

Il nous avait confié son intention de «dire quelque chose», à l’occasion de la cérémonie d’enterrement de notre directeur, en 2007. Sans nous donner plus de détails.

Ce document était le brouillon du discours qu’il n’avait jamais prononcé.»

 

Et l’aventure commence … Gilles Teboul profite d’un discours nécrologique pour nous raconter comment fonctionne un être humain qui dispose d’une parcelle de pouvoir dans un petit univers bureaucratique. Une analyse fine de l’homme d’aujourd’hui dans le monde du travail.

Cet ouvrage n'est plus édité par Le chasseur abstrait qui a fermé ses portes.

 

 Vingt ans de captivité à Gorets-sur-Seine
Roman - Gilles TEBOUL

252 pages - 148x210
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Le titre du deuxième ouvrage de Gilles Teboul est directement inspiré du Journal de Léon Bloy dont l’un des tomes s’intitulait: Vingt ans de captivité à Cochons-sur-Marne.
Gorets-sur-Seine, c’est la ville, le village ou le bourg où vous demeurez… Là où vous êtes né, où vous avez grandi, et où vous mourrez, probablement.
À moins que l’un de vos collègues ne vienne aimablement vous dire, un jour: «Tu connais l’endroit idéal pour vivre ta retraite?… C’est le Maroc!…».
En France, il y a toujours des petits malins dont le souci principal est de vous donner de bons conseils…
Mais, Gorets-sur-Seine, cela peut être, tout simplement, votre quotidien. Vos voisins, vos compagnons de voyages, vos collègues de bureau, et même votre hiérarchie…
Gorets-sur-Seine, c’est ici. C’est ailleurs, et c’est partout!…
Le présent livre est une longue rêverie, poétique et nostalgique, sur notre monde, à la limite, parfois, de l’hallucination. Un éternel retour sur des souvenirs enfouis par les années, ceux de l’auteur et ceux des autres, de tant d’autres, dont les voix se sont tues, à jamais.
Suivant le fil rouge d’un quotidien à la banalité désespérante, l’auteur tente de nous guider dans les méandres d’une pensée et d’une imagination qui lui fait enjamber et sauter les Sept Lieux du Temps et de l’Espace, comme un Petit Poucet écrasé de chagrin.

Cet ouvrage n'est plus édité par Le chasseur abstrait qui a fermé ses portes.