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des jours à l'Héméron |
hyper-roman * |
en passant par la télévision |
patrick cintas |
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Questions d'instances du texte |
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Actor |
[>>la suite en chantier...] |
Différences de "pays" | ||
William Faulkner « cheminement » |
Ana María Matute « âges » |
Patrick Cintas « existence » |
poésie - abandon de la poésie pour raison d'incompétence. | poésie - la poésie est l'enfance de l'art. | poésie/roman - la poésie est interrompue par l'extérieur qui joue au roman. Impressions. |
nouvelle - abandon pour la même raison. | narration - elle appartient à l'âge adulte. | roman/essai - avec l'injection de la parodie et de la critique, le roman prend l'allure d'un essai mais aussi d'un journal (de Presse et non pas intime). Interprétations (Kandinski : improvisations) |
roman - le roman est un fourre-tout (un cajón de sastre) mais il est composé. Et en prime on voit la structure. | essai - l'essai est un aboutissement, un sommet, le but de l'existence ou l'existence récompensée. | essai de narration - invention ou solution ? C'est la question. Composition ? |
Ironique et pragmatique, Faulkner s'est ainsi imposé comme un des grands inventeurs du roman moderne... Génie. Des adeptes y voient des solutions et c'est là toute leur erreur, car (Joyce) « pour le génie, l'erreur est le portail de la découverte. » Pour le génie seulement... | Bla-bla-bla. Le modèle de l'ascension est pitrement classique et d'inspiration monastique. Spectacle rarement littéraire : le produit est commercial, voire idéologique. On en trouve même qui inversent le processus, la poésie formant le pyramidion et l'essai considéré comme un enfantillage. | On connaît de faux inventeurs qui donnent un nom à leurs petites astuces. Mais il n'est pas aisé de nommer ce qui n'en est encore qu'à l'état d'hypothèse, malgré les âges requis ! L'expérience nécessaire est en cours d'imagination. On a beau savoir où l'on va (à cause du chemin, aliène du temps), on ignore tout de l'Amérique. Naufrage suivi de cannibalisme. Echec personnel ou faillite contemporaine ? A la fin, quelques objets se détachent de l'ensemble (N et non pas R), formant au mieux une anthologie, palliatif en cas de douleur, succédané autrement. On est loin de la fabrique. Voir onglet [ECRITURES] "conceptisme". |
Sans quitter des yeux Virginia Woolf ni Ernest Hemingway, inventeurs d'écritures, ni André Breton, inventeur de poétiques (champ magnétique, hasard objectif, amour fou...), ni bien sûr Ezra Pound qui a remis les pendules à l'heure. |
Limites | ||
![]() Dramaturgie d'un nouveau genre Plus fort qu'Unamuno, je tue le personnage deux fois. |
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Voir en bas de page l'onglet [HISTOIRES] pour la question des limites. MORT Le franchissement de cette limite ne peut être que fictionnel, sinon Dieu existe. Comme il n'est pas question de sombrer dans la pratique religieuse, toujours destructrice de la pensée et de la dignité humaine, il faut bien que roman se fasse. Fable ou chronique, il est avec les divertissements le seul moyen de se rire du temps, celui qui passe. Mais on a beau faire, on ne fait rien. Ce n'est pas même utile aux autres, sauf en cas de nécessité de sauver ce qui reste des mécanismes cérébraux quand on a franchi cette limite intérieure qu'est la jeunesse. On voit ici que le suicide d'un enfant est prétexte à futur. Et que le roman destiné aux autres (dans leur langue) ne commence qu'avec la mort de l'homme. Disons que tout ce qui est écrit avant cette mort l'est dans la langue de Télévision. Et que ce qui suit lorgne ironiquement la limite suivante : SOCIÉTÉ Le suicide de l'enfant est un mode d'extraction de la société. Il commence avec l'imagination. Là encore, à moins d'un voyage dans l'infini à bord de son propre corps, impossible de se séparer de la race. Et puis à quoi cela servirait-il si Dieu n'existe pas ? La fiction qui s'ensuit n'a d'autre intention que de revenir sur le terrain des premiers émois pour en faire entendre la poésie à ces autres qui lisent quelquefois. Encore faut-il franchir la dernière limite dans l'ordre de la trajectoire impliquée par cette forêt d'impressions, à savoir : 'HYPERTEXTE Il y a fort à parier que l'hypertexte ne verra jamais le jour tel qu'il a été imaginé. Au mieux, il s'agit de travaux d'approche, alors même que le support traditionnel du texte, le livre (en papier ou autre), a fait ses preuves depuis longtemps et pour longtemps encore sans doute. Mais est-ce vraiment l'enjeu de toute cette aventure ? N'est-il pas plutôt question de modernité, c'est-à-dire d'anticlassicisme ? Une poétique au moins est à l'ordre du jour : « el único desafío que la razón puede aceptar ». Le « système de défis et de provocations » reste d'actualité. « Il faut absolument empêcher le public d'entrer si l'on veut éviter la confusion. » Il n'y a rien de plus dangereux pour l'esprit du voyageur que de se laisser aller à écouter les jérémiades et autres théories des tenants d'une tradition que bien souvent ils ne connaissent pas. Trobar clus, idéogramme, Arabie, Amérique, voilà le voyage autour du monde. Sortir du livre pour frapper à la porte de l'hypertexte. Voir la 3e fugue dans l'onglet [HISTOIRES]. |
Notes |
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Trilogies | ||
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Chant mineur | Poésie chant intermédiaire |
Chant Majeur |
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le destin de l'homme |
l'origine du monde |
histoire du cerveau |
philosophie |
arts (poésie) |
sciences |
séquence |
hasard |
connexion |
N | NN | Gorur |
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Ulysse |
Elpenor |
« Dieu » |
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Vie | suicide enfant | mort adulte |
Impressions | Interprétations | Compositions |
Mort | Société | Hypertexte |
1re fugue l'enfant de la nuit |
2e fugue l'enfant et le suicide |
3e fugue l'enfant et l'enfer |
la terre natale |
la rivière Noire |
le gué de la Noire |
4e fugue l'outrage |
5e fugue le festin |
6e fugue le désir |
le voyage en France |
caNNibales |
l'Amérique |
Toutefois (ne nous emballons pas), des glissements se signalent ici et là. C'est que ces trilogies I et II sont in progress. Ces sortes d'oracles sont encore à l'état d'hypothèse pour la plupart. Et puis voilà le jeu romanesque : les personnages s'approchent et les histoires reviennent en mémoire, quand ce n'est pas l'imagination qui les suscite... comme il n'y a rien entre le jour et la nuit que le spectre les couleurs, sauf les arcs-en-ciel après la pluie. | ||
Etc. |