C’est une patine épaisse qui enveloppe le fonctionnement physiologique, c’est un champ magnétique à la fois invisible et matériel qui entoure le squelette, un halo dont les sémaphores sont à décrypter.
Le sens ainsi extrait est à interpréter, suite à son absorption.
Souterraine à la communication, au logos, elle affirme sa présence, par intermittence.
C’est une carapace ou un revêtement, c’est une distance dont la conscience subjective donne sans cesse des indices.
C’est une contention, oui, c’est un endiguement, aussi, pour accueillir l’extérieur dans les proportions les plus justes possibles.
La pudeur, c’est la limite.
C’est un entrecroisement avec le temps lui-même. Une perduration dans la linéarité de chronos.
C’est l’absence d’antagonisme.
C’est l’inutilité du sens.
La pudeur, au-delà, c’est peut-être l’esthétique suprême de l’affect.