" La musique disco exprime la quintessence de l’exigence en matière de légèreté ". S.P
C’est de l’énergie pure qui se déploie, là, dans cet espace de divertissement ou de spectacle.
Le concept de spectre est sans doute central, se déclinant dans toutes les facettes de cette musique unique qui marque encore les esprits. Et les corps, aussi.
Des chœurs de femmes font l’amour à l’intérieur d’un spectre de lumière. Tandis que les cuivres émettent leur mélodie sobre et itérative, quelques notes qui suffisent, dans un parallélisme analogue à la silhouette des choristes, de ces dames aux apprêts sur mesure et singuliers dont la voix est concomitante, dévoilant du coffre, dévoilant, aussi, de la précision. Du relâchement. De l’abandon.
C’est une joie pure qui se répand à travers tous les vecteurs de cette musique - textiles, couleurs, matériaux, urbanité, instruments ... -, matérialisant le fantasme morrisonien, le fantasme du roi lézard.
La mesure ou le beat continue, oui, elle ou il dure, invariablement. Tandis que les lumières et leurs mouvantes géométries se diffusent partout à partir des circonférences pleines suspendues au plafond, des cercles argentés sans cesse en révolution.
L’envie de vivre et de se divertir se confondent, matérialisées notamment par le rythme qui irrigue le compas, les segments féminins.
Le commerce, ici, est toujours agréable. L’urbanité, de mise, alterne entre confidence, facétie et histoire naissante. Tandis que les couleurs, que les tons chauds des vêtements et de l’espace reprennent de la vigueur sous l’impulsion d’une nouvelle chanson. D’une nouvelle plage musicale.
Basses, cordes et cuivres, maintenant, traversent le rythme tandis que le sourire des femmes se désagrège volontiers dans l’alcool pétillant, dans la forme simple du cercle qui remonte à la surface, inexorablement, de par les lois de la physique ... cependant que les jambes des femmes demeurent plus que jamais dynamiques ... et campées.