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Article publié le 3 décembre 2023. oOo L’application dans les sciences est rapidement visible. Les exemples abondent, surtout au cours des derniers siècles : de l’ingénierie hydraulique aux thérapies, en passant par l’électricité. Au sein des laboratoires, la spéculation et les expériences sont permanentes, aboutissant parfois à ce que l’on appelle des résultats, rendus matériels par leur application dans la Cité. Cela se voit. Et c’est d’abord dans le cortex que tout se joue, dans l’esprit du chercheur qu’une inlassable et fidèle aliénation navigue sans cesse, afin d’aller toujours de l’avant, plus avant. En littérature, la navigation de l’esprit de recherche est analogue, schématisée par la devise j’écris pour voir ce que j’avais envie de bâtir, de construire. De formuler. Si le style et son évolution sont visibles, notamment par le formalisme, leur impact est immatériel. Oui, la littérature appliquée s’apparente à un mouvement concret, invisible, qui va d’un cortex l’autre. Et d’abord de l’auteur au lecteur, celui-ci pouvant par la suite entrer en interaction avec d’autres lecteurs. C’est le début de la contradiction, de l’échange, de la convergence, de la polémique... la littérature, organisme vivant. C’est surtout la marque indélébile, l’empreinte ad vitam aeternam dans l’esprit du lecteur de la littérature et de sa toute puissance qui vont le transformer. De nouvelles émotions et de nouvelles réflexions vont l’irriguer. Pour, peut-être, de nouvelles décisions...
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