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Article publié le 11 février 2024. oOo « Le passage de l’un à l’autre... n’est-ce pas la clef de l’œuvre ? ». S.P
L’énergie démesurée de la création oblige à se mettre au travail, se plier à. C’est une injonction métaphysique dont la matérialité se retranscrit à travers la forme narrative soutenue par une mécanique stylistique. Les narrations se suivent et se ressemblent, dans une dissonance concomitante. Se déploie pleinement le concept d’endurance, oui, l’oeuvre est un marathon du labeur qui élabore un rythme profondément subjectif, un rythme unique. L’écoulement de chronos est effective, tandis que l’oeuvre avance et que la capacité de travail augmente. Puis, le trepalium s’efface au profit de l’otium, dès lors que l’emploi du temps n’est plus contrainte mais respiration, à la fois souple, rigoureuse, constante. Le délassement spéculatif dans toute sa noblesse apparaît alors, telle une gymnastique à laquelle l’auteur s’astreint volontiers. C’est l’invasion de la problématique littéraire qui fait le siège du cortex : l’auteur devient double, conjointement homme et écrivain.
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