"C’est au cœur du néant que la littérature se déploie, essentiellement". S.P

L’espace et le temps, globalement, se condensent pour nourrir l’écriture.

Les corridors vacants sont assiégés par le flux narratif qui circule en toute liberté.
La réalité est sans cesse recyclée pour faire advenir le réel.
Le trop plein du monde, la surabondance de données provoque l’irruption de la littérature.
Et sa trajectoire est toujours précise : saisir les moments d’espace et les fragments de temps pour s’ériger, se répandre. Tel un scanner propageant ses faisceaux de manière linéaire.
La littérature devient elle-même source d’interstices. Qui se diffusent à la vitesse de la lumière.
Avant de se transformer en respiration.

Le monde change. Il n’est plus tout à fait ce qu’il était.