RALM nº103 
Site de Patrick Cintas - Personnages
page 2
des jours à l'Héméron
hyper-roman *
en passant par la télévision
patrick cintas
Questions d'instances du texte
NEWS
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work in progress
Zone de N3 ( roman en cours après N1 et N2. Voir [>>dans la RALM])
travaux d'approche ( « Travaux d'approche » - titre emprunté à Michel Butor...) in progress
* poème ?

 

Zone 1
Zone 2

 

Actor

 UN DÉSIR D'ANARCHIE - D’où me vient cette sensation d’infini ? Et cette croyance que, par un tour d’écriture, je peux atteindre quelque chose qui ne sera donné à tout le monde que de cette manière ?


[>>la suite en chantier...]

 

Différences de "pays"

William Faulkner

« cheminement »

Ana María Matute
et autres

« âges »

Patrick Cintas

« existence »

poésie - abandon de la poésie pour raison d'incompétence. poésie - la poésie est l'enfance de l'art. poésie/roman - la poésie est interrompue par l'extérieur qui joue au roman. Impressions.
nouvelle - abandon pour la même raison. narration - elle appartient à l'âge adulte. roman/essai - avec l'injection de la parodie et de la critique, le roman prend l'allure d'un essai mais aussi d'un journal (de Presse et non pas intime). Interprétations (Kandinski : improvisations)
roman - le roman est un fourre-tout (un cajón de sastre) mais il est composé. Et en prime on voit la structure. essai - l'essai est un aboutissement, un sommet, le but de l'existence ou l'existence récompensée. essai de narration - invention ou solution ? C'est la question. Composition ?
Ironique et pragmatique, Faulkner s'est ainsi imposé comme un des grands inventeurs du roman moderne... Génie. Des adeptes y voient des solutions et c'est là toute leur erreur, car (Joyce) « pour le génie, l'erreur est le portail de la découverte. » Pour le génie seulement... Bla-bla-bla. Le modèle de l'ascension est pitrement classique et d'inspiration monastique. Spectacle rarement littéraire : le produit est commercial, voire idéologique. On en trouve même qui inversent le processus, la poésie formant le pyramidion et l'essai considéré comme un enfantillage. On connaît de faux inventeurs qui donnent un nom à leurs petites astuces. Mais il n'est pas aisé de nommer ce qui n'en est encore qu'à l'état d'hypothèse, malgré les âges requis ! L'expérience nécessaire est en cours d'imagination. On a beau savoir où l'on va (à cause du chemin, aliène du temps), on ignore tout de l'Amérique. Naufrage suivi de cannibalisme. Echec personnel ou faillite contemporaine ? A la fin, quelques objets se détachent de l'ensemble (N et non pas R), formant au mieux une anthologie, palliatif en cas de douleur, succédané autrement. On est loin de la fabrique. Voir onglet [ECRITURES] "conceptisme".
Sans quitter des yeux Virginia Woolf ni Ernest Hemingway, inventeurs d'écritures, ni André Breton, inventeur de poétiques (champ magnétique, hasard objectif, amour fou...), ni bien sûr Ezra Pound qui a remis les pendules à l'heure.
Limites

Dramaturgie d'un nouveau genre
Plus fort qu'Unamuno, je tue le personnage deux fois.

Voir en bas de page l'onglet [HISTOIRES] pour la question des limites.

MORT
dans la forêt des impressions

Le franchissement de cette limite ne peut être que fictionnel, sinon Dieu existe. Comme il n'est pas question de sombrer dans la pratique religieuse, toujours destructrice de la pensée et de la dignité humaine, il faut bien que roman se fasse. Fable ou chronique, il est avec les divertissements le seul moyen de se rire du temps, celui qui passe. Mais on a beau faire, on ne fait rien. Ce n'est pas même utile aux autres, sauf en cas de nécessité de sauver ce qui reste des mécanismes cérébraux quand on a franchi cette limite intérieure qu'est la jeunesse. On voit ici que le suicide d'un enfant est prétexte à futur. Et que le roman destiné aux autres (dans leur langue) ne commence qu'avec la mort de l'homme. Disons que tout ce qui est écrit avant cette mort l'est dans la langue de Télévision. Et que ce qui suit lorgne ironiquement la limite suivante :

SOCIÉTÉ
sur la scène des interprétations

Le suicide de l'enfant est un mode d'extraction de la société. Il commence avec l'imagination. Là encore, à moins d'un voyage dans l'infini à bord de son propre corps, impossible de se séparer de la race. Et puis à quoi cela servirait-il si Dieu n'existe pas ? La fiction qui s'ensuit n'a d'autre intention que de revenir sur le terrain des premiers émois pour en faire entendre la poésie à ces autres qui lisent quelquefois. Encore faut-il franchir la dernière limite dans l'ordre de la trajectoire impliquée par cette forêt d'impressions, à savoir :

'HYPERTEXTE
devant le miroir des compositions

Il y a fort à parier que l'hypertexte ne verra jamais le jour tel qu'il a été imaginé. Au mieux, il s'agit de travaux d'approche, alors même que le support traditionnel du texte, le livre (en papier ou autre), a fait ses preuves depuis longtemps et pour longtemps encore sans doute. Mais est-ce vraiment l'enjeu de toute cette aventure ? N'est-il pas plutôt question de modernité, c'est-à-dire d'anticlassicisme ? Une poétique au moins est à l'ordre du jour : « el único desafío que la razón puede aceptar ». Le « système de défis et de provocations » reste d'actualité. « Il faut absolument empêcher le public d'entrer si l'on veut éviter la confusion. » Il n'y a rien de plus dangereux pour l'esprit du voyageur que de se laisser aller à écouter les jérémiades et autres théories des tenants d'une tradition que bien souvent ils ne connaissent pas. Trobar clus, idéogramme, Arabie, Amérique, voilà le voyage autour du monde. Sortir du livre pour frapper à la porte de l'hypertexte. Voir la 3e fugue dans l'onglet [HISTOIRES].

Notes

 HYPERTEXTE/MOUVEMENT PERPÉTUEL - L'hypertexte, celui qui n'est pas texte, a quelques similarités avec le mouvement perpétuel. C'est une sorte de martingale. Personne ne voit comment il est possible. On sait seulement ce qu'il n'est pas. Et à force de l'être, il impose le texte lui-même. n'est-il pas acquis, faute d'être démontré, que seule l'intelligence artificielle peut juger de son niveau de supériorité ?

 DÉMOCRATIE/ARISTOCRATIE EN POÉSIE - Le poète, et en général l'écrivain, s'il ne s'aristocratise pas, du moins devient-il sectaire. Et qu'il soit d'inspiration populaire ou savante, il défend son cercle et son milieu. On sent croître des garnisons de hiérarchie du mérite, avec ce que cela suppose d'élitisme et d'autoproclamation. Ça en devient irrespirable. Or, c'est de respirer dont on a le plus besoin. Que la poésie, ou plus généralement l'écriture, soient de plus en plus pratiquées y compris par les moins compétents en ces matières, voilà le chantier contemporain et l'immédiateté du futur de la littérature. C'est un formidable laboratoire où je puise mon inspiration. Mon imitation n'est pas celle du classique, mais bien celle du chant mineur qui émane tous les jours et à toutes heures (considérons nos écrans) comme un gaz plus lourd que l'air et qui rampe au ras du sol, à portée de l'intelligence. Que d'autres envoient leurs fusées en haut des cieux (le symbole de l'Indalo a été utilisé dans ce sens à Almería) ne me concerne pas ; je n'ai pas l'intention de m'élever au-dessus des autres, mais au contraire de descendre dans la rue, comme le poète de moaxajas, pour y recueillir la sève et le sang des refrains (jarchas).

 MONDE ET MONDE La question est de savoir si tu as créé un monde. Si tel est le cas, une complexité s'est installée à la place du spectacle donné par les objets littéraires, genre romans et autres bibelots bourgeoisement acquis à l'école de la vie. Le texte est devenu organique. L'ouvrir provoque des rencontres de toutes espèces, surtout si le lecteur s'active. Et comment ne s'activerait-il pas s'il n'a pas fui ? Bien sûr, si tout ceci n'est plus un spectacle, il n'en reste pas moins que les « reflets sur les barreaux de chaise » titillent encore le fond de l'œil, à tel point que la fièvre de l'élagage te rougit le cerveau, fusion colérique. Mais ne faut-il pas ne s'en prendre qu'à soi-même ?... histoire de leur foutre la paix une bonne fois pour toutes !

Trilogies
 TRILOGIES/RYTHME TERNAIRE -  Certes ce n'est pas systématique, mais on observe souvent des trios correspondant quelquefois aux chants eux-mêmes. En voici quelques-uns parmi d'autres ; cependant, les plus romanesques se cachent dans le texte de l'ensemble. Les personnages vont aussi par trois, comme dans les cas d'infidélité amoureuse. Et ainsi de suite... Voir l'onglet [SCHEMAS] pour la perspective en jeu.
Chant mineur Poésie
chant intermédiaire
Chant Majeur
le destin de l'homme
l'origine du monde
histoire du cerveau
philosophie
arts (poésie)
sciences
séquence
hasard
connexion
N NN Gorur
Ulysse
Elpenor
« Dieu »
Vie suicide enfant mort adulte
Impressions Interprétations Compositions
Mort Société Hypertexte
1re fugue
l'enfant de la nuit
2e fugue
l'enfant et le suicide
3e fugue
l'enfant et l'enfer
la terre natale
la rivière Noire
le gué de la Noire
4e fugue
l'outrage
5e fugue
le festin
6e fugue
le désir
le voyage en France
caNNibales
l'Amérique
Toutefois (ne nous emballons pas), des glissements se signalent ici et là. C'est que ces trilogies I et II sont in progress. Ces sortes d'oracles sont encore à l'état d'hypothèse pour la plupart. Et puis voilà le jeu romanesque : les personnages s'approchent et les histoires reviennent en mémoire, quand ce n'est pas l'imagination qui les suscite... comme il n'y a rien entre le jour et la nuit que le spectre les couleurs, sauf les arcs-en-ciel après la pluie.
Etc.

 

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Questions d'instances du texte - Scories
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et à tous ceux qui ne pensent pas littérature
ou, quand ils y pensent, n'agitent que la langue nationale,
celle qu'on tire tous ensemble.